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    janvier / 2018 /

    By Couly CASSE Au total, 2 411 377 ovins et caprins ont été vaccinés contre la peste des petits ruminants en 2017 contre 2 212 817 en 2016, soit une hausse de 41,51%, selon les chiffres de la campagne nationale de vaccination du cheptel 2017 dont le bilan a été présenté lundi à Dakar. Ces statistiques ont été données lors d’un atelier sur le bilan de ladite campagne de vaccination de 2017 et de préparation de celle de 2018 présidé par le ministre de l’Elevage et de la Production animale, Aminata Mbengue Ndiaye, a constaté l’agence de presse sénégalaise. En 2017, le Sénégal a effectué une campagne de vaccination de son cheptel contre les maladies prioritaires comme la peste des petits ruminants, la dermatose nodulaire contagieuse bovine, la Péripneumonie contagieuse bovine, la peste équine et la maladie de Newcastle. Près de 1 624 888 bovins ont été vaccinés contre la dermatose nodulaire contagieuse bovine contre 1 675 817 en 2016, soit une hausse de 50 930 têtes. Concernant la Péripneumonie contagieuse bovine, 1 733 404 ont été vaccinés contre 1 498 006 en 2016, soit un taux de réalisation de 83,40%. S’agissant de la peste équine, près de 204 452 chevaux ont été vaccinés contre cette maladie, soit une hausse de 75,10% par rapport en 2016 année au cours de laquelle 201 037 ont été vaccinés. Au total, 1 083 445 volailles ont été vaccinées contre la maladie de Newcastle contre 1 405 884 en 2016, soit une baisse de 332 436 têtes. Le cheptel a aussi été vacciné contre les maladies ciblées comme le charbon symptomatique, la fièvre charbonneuse, la fièvre aphteuse, la botulisme, la fièvre de la vallée du Rift etc. Selon la ministre de l’Elevage et de la Production animale, les résultats obtenus  » ne sont pas encore à la hauteur des attentes universelles de 80% de taux de couverture vaccinale. Mais elle a salué les  » progrès réels qui ont été accomplis grâce aux mesures prises pour lever les contraintes récurrentes qui plombaient les campagnes.  » Il s’agit de l’approvisionnement en vaccins, des parcs à vaccination, des ressources humaines, de la mobilité des agents et du matériel de froid pour sécuriser les opérations vaccinales et contribuer à l’amélioration des taux de couverture vaccinale » , a-t-elle dit, indique la même source. Aminata Mbengue Ndiaye a rappelé aux différents acteurs du secteur qui ont pris part à la rencontre que la vaccination correcte du cheptel s’impose afin que l’élevage puisse contribuer à la sécurité sanitaire et alimentaire des populations. L’article En 2017, l’Etat du Sénégal à vacciné 2.411.377 d’ovins et de caprins est apparu en premier sur Senego.com – Toute l’actualité sénégalaise.
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    By Lamine MBAYE Didier Drogba était l’invité de France 24. L’ex footballeur Ivoirien a parlé de l’élection de Georges Weah au Libéria tout comme il a naturellement parlé de football avec l’élimination de la Cote d’Ivoire à la Coupe du Monde. (Vidéo France 24)L’article Didier Drogba :  » Ma rivalité avec Samuel Eto a fait vibrer beaucoup de gens… est apparu en premier sur Senego.com – Toute l’actualité sénégalaise.
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    By Sharif Ndao Alors qu’il souffrait d’une infection grippale, l’international sénégalais s’est absenté deux (2) jours à l’entraînement. Sauf qu’il n’avait pas pris soin de prévenir ses dirigeants par rapport à sa situation. Il s’est fait signifier sa mise à l’écart jusqu’à nouvel ordre. Et c’est Metz, l’un des clubs les plus  » sénégalais et lanterne rouge de la Ligue 1 qui va en profiter et a pris langue avec le Werder de Brême pour un prêt. Le staff du club estime que l’ancien Bordelais  » ne s’est pas comporté aussi professionnellement que nous le pensions d’un joueur de Bundesliga. Dans notre situation, et avant un match aussi important face au Hertha Berlin, je n’avais jamais vu un joueur passer ses intérêts personnels avant ceux de l’équipe ». L’équipe allemande, malgré sa situation catastrophique en Bundesliga ne serait pas contre pour un prêt jusqu’à la fin de la saison. L’article Transfert – Lamine Sané vers un retour en Ligue 1 est apparu en premier sur Senego.com – Toute l’actualité sénégalaise.
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    By Couly CASSE Le combat choc entre Lac 2 et Modou Lo s’est soldé par la victoire de Xaragne Lo. Suite au verdict prononcé par l’arbitre pour mettre fin à ce choc de titans, Bécaye Mbaye et sa cour ont sévèrement critiqué le lutteur de l’écurie Walo, caricaturant ce dernier comme un lutteur qui a pris aucune initiative… L’article Vidéo: Bécaye Mbaye, son fils et sa cour critiquent sans concession Lac de Guiers 2 est apparu en premier sur Senego.com – Toute l’actualité sénégalaise.
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    By Abdou GUEYE La venue de Rihanna au Sénégal continue de susciter beaucoup de polémiques dans la sphère médiatique au Sénégal. Ce soir dans  » TMTC de la Dtv, le patron de Pikini production Alioune Ndiaye invité de l’émission a apporté son grain de sel à cette actualité. Selon lui: » Je ne vois pas de problèmes sur la venue de Rihanna au Sénégal. L’article Vidéo – Alioune Ndiaye:  » sur la venue de Rihanna au Sénégal, je ne… est apparu en premier sur Senego.com – Toute l’actualité sénégalaise.
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    By Diéry DIALLO En juillet 2016, Demba Ba se fracturait le tibia gauche avec le Shanghai Shenhua. Aujourd’hui remis de sa blessure, l’ancien attaquant d’Hoffenheim et de Beşiktaş, qui pourrait signer chez le promu turc Göztepe dans les prochains jours, revient dans les colonnes de nos confrères de Sofoot, sur une carrière qui s’est aussi notamment déroulée à Chelsea et Newcastle. Qu’est-ce qui t’a le plus marqué à Shanghai, que tu as rejoint en 2015 ? L’immensité de la ville. C’est impressionnant. D’ailleurs, je n’en ai toujours pas vu le bout ! C’est un monde totalement différent du nôtre. Je n’étais jamais allé en Chine auparavant. C’était l’occasion de vivre une nouvelle expérience. C’est le côté financier qui t’a le plus motivé ? C’est sûr qu’à ce niveau, les conditions étaient inédites. Mais il n’y avait pas que ça. Je n’y serais jamais allé que pour l’argent. J’ai commencé à me renseigner sur la ville. Une métropole folle dans laquelle on a envie de vivre. Au niveau du football, c’est en train de grandir petit à petit. Les stades sont garnis avec 25 000 personnes par match. De belles conditions étaient réunies, alors il fallait tenter. Quel regard portes-tu sur l’évolution du foot chinois ? C’est un championnat qui est en plein développement et qui essaie, coûte que coûte, de grandir. Certainement un peu trop vite. Quand on regarde les stars qui sont arrivées en Chine, il y a une trop grosse différence de niveau avec les locaux. Dans mon équipe, le Shenghai Shenhua, j’essaie de leur donner des conseils, de partager mon expérience. Tu te demandes, tout de même, si les étapes ont été respectées… Ceux qui gèrent le football chinois essaient, eux aussi, d’apprendre. Sauf qu’en apprenant, on fait tous des erreurs. À même pas vingt ans, tu te casses une première fois la jambe contre La Gantoise alors que tu évolues à Mouscron. Qu’est-ce que tu te dis à ce moment-là ? Alors que j’étais encore sur le terrain, avec la jambe en Z, la première chose à laquelle je pense, c’est de demander au médecin en combien de temps je pourrais m’en remettre. C’est vrai, c’était dur, mais mentalement, ça ne l’était pas pour moi. J’avais déjà accepté le fait que ma jambe soit cassée, maintenant, il fallait revenir. Tout ce qui arrive dans la vie est là pour une raison particulière. Je me dis toujours qu’il y a pire. Je me suis cassé la jambe, mais certains ne peuvent même pas marcher… J’ai relativisé très rapidement et pendant 6-8 mois, je suis au club, à faire ma rééducation. Je voulais revenir vite. Tu exploses en 2007, à Hoffenheim, alors en D2. Comment était ta vie en Allemagne ? J’ai rencontré des gens formidables ! Bon, d’un point de vue culinaire, les Allemands mangent beaucoup de viande de porc, donc je n’ai pas pu goûter les plats typiques. En dehors de ça, je ne garde que des bons souvenirs. Les gens sont ouverts, mais parfois, ils suivent un peu trop les règles. J’ai l’impression que ça se ressent dans leur football. Il est très bon, mais tu ne verras pas de Neymar ou d’Eden Hazard en Bundesliga. C’est aussi pour cette raison que je préfère regarder un Everton-Southampton plutôt qu’un Dortmund-Francfort. Regarde l’équipe d’Allemagne. La Mannschaft est un exemple de collectivité, mais il n’y a pas cette créativité individuelle qui fait la différence.Après tes bonnes prestations à Hoffenheim, tu signes à West Ham, en 2011, pour découvrir la Premier League. Quel enseignement tires-tu de ton premier passage en Angleterre ? J’apprends que je ne peux pas m’entraîner au rythme des Anglais. Ils s’entraînent deux-trois fois par semaine. C’est pas possible ! J’arrive d’Allemagne où l’on s’entraînait sept à huit fois par semaine… Je suis arrivé en Angleterre et j’apprends que le mercredi est libre, le dimanche aussi. La veille de match, tu ne fais quasiment rien, le lundi c’est décrassage… J’étais heureux là, j’avais trouvé un rythme qui me convenait ! (Rires.) Mais ça ne convenait pas à ma condition physique, et à partir de ce moment, j’ai commencé à couler. J’ai fait quelques matchs de merde, je me sentais lourd, moins explosif. Quand le coach m’a mis sur le banc, j’ai tiré la sonnette d’alarme. Alors, j’ai appelé un préparateur qui me faisait des séances personnelles. Bien physiquement, je pouvais être l’un des meilleurs attaquants de Premier League. Il fallait que je récupère mon niveau.Après ce passage à West Ham, tu signes à Newcastle. T’as du beau monde autour de toi : Ben Arfa, Papiss Cissé ou bien le regretté Cheikh Tioté et d’autres… Ça se passait super bien avec cette colonie francophone. On a beaucoup rigolé et on a pris beaucoup de plaisir à jouer ensemble. On avait fini cinquièmes. Aujourd’hui, si on te dit que Newcastle devait finir cinquième…Comment atterris-tu à Chelsea ? Avant de rejoindre Chelsea, j’étais d’accord avec Liverpool au niveau contractuel. Avant de se faire virer, Damien Comolli (ancien directeur sportif des Reds, ndlr) avait réglé toute l’affaire avec mon agent. Le transfert tombe à l’eau. Mon agent a alors un coup de fil de Chelsea et l’affaire se fait très rapidement. La clause était basse, alors une fois qu’elle a été payée, tout le monde était d’accord.Comment as-tu vécu la concurrence avec Fernando Torres ? Je n’avais pas été exceptionnel sur certains matchs, j’aurais pu faire beaucoup mieux. Si j’avais eu la maturité intellectuelle que j’ai aujourd’hui et de la patience, je serais sans doute encore à Chelsea. Mais il me manquait cette maturité intellectuelle. À partir d’un moment, j’ai voulu me développer, afin d’acquérir un peu plus de connaissances personnelles. Ça m’a donné encore plus de confiance.Comment as-tu fait pour développer cette «  maturité intellectuelle » ? J’ai lu beaucoup de livres de développement personnel, surtout ceux de Laurent Gounelle. J’aime beaucoup sa manière d’écrire. Au bout d’un moment, tu commences à apprendre qui tu es, tu as une estime de toi différente qui ne vient pas de l’extérieur. Quand ça vient de l’intérieur, c’est beaucoup plus solide. D’ailleurs, je lance un appel à monsieur Gounelle, j’aimerais bien le rencontrer un jour !La saison suivante, tu es en partance pour Arsenal, mais Mourinho bloque ton transfert. Qu’est-ce que tu aurais pu apporter à cette équipe ? Özil venait d’arriver et un passeur comme ça, avec mes appels de balle… Si j’ai bien une qualité, c’est mes appels de balle ! J’ai quelques regrets, car c’était vraiment mon club de cœur en Angleterre. Thierry Henry a toujours été un exemple pour moi. Je kiffais sa manière de célébrer. Il ne souriait pas, les gens le critiquaient, mais j’étais d’accord avec lui.Le 8 avril 2014, tu élimines le PSG en quart de finale de Ligue des champions. Comment s’est passé ton retour à Paris après ça ? On me le rappelle encore aujourd’hui. Je pense que c’est peut-être l’élimination qui a fait le plus de mal au PSG lors de ces trois-quatre dernières saisons. Quand Pastore marque le but du 3-1 au match aller, tout le monde voyait ça comme une qualification. Surtout que c’est à la dernière minute, sur un but extraordinaire. Le 6-1 contre Barcelone, c’est une défaite qui fait très mal aussi, mais bizarrement, j’avais l’impression que l’opinion publique ne voulait pas que Paris se qualifie. Quand tu n’arrêtes pas de parler de remontada au lieu de mettre en avant Paris et leur 4-0 du match aller, c’est que tu inverses les rôles. On se disait que c’était impossible. Je me souviens. J’étais chez Moussa Sow, sur son canapé, avec des potes, et il y a 3-0 très tôt dans le match. Quand Cavani marque, tout le monde pensait que c’était fini, sauf Moussa Sow qui y croyait encore. Ensuite, ce diable de Neymar nous tue… et après, il vient signer chez nous. L’enfoiré ! (Rires.)Qu’est-ce que tu penses de ce PSG version 2017-2018 ? Si Paris avait gagné le retour contre le Bayern en poule, ça aurait pu avoir une grosse importance psychologique. Paris avait mis cinq raclées et au sixième match, ils se plantent contre le Bayern. Le foot va très vite. Les gens ont directement dit : «  Est-ce que Paris est vraiment fait pour gagner la Ligue des champions ? » S’ils avaient gagné, on aurait dit que Paris était inarrêtable. Et cette saison, je pense qu’ils peuvent aller au bout, à part s’ils affrontent Beşiktaş ! (Rires.) Quelques semaines après ce but contre le PSG, vous affrontez Liverpool, plus que jamais favori pour remporter la Premier League. Steven Gerrard glisse, tu files au but et brises leur rêve de titre. Gerrard disait penser tous les jours à cette action. Tu sais que tu as traumatisé un homme ? Inconsciemment, oui, car on n’arrêtera pas d’en parler tant que Liverpool ne gagnera pas un championnat. Il n’avait jamais remporté de Premier League et c’était l’année où il était le plus proche de le faire. On y était allés avec une équipe de remplaçants, car on n’était plus dans la course au titre. Moi, je voulais simplement profiter de cette fin de saison. Je me suis dit que j’allais jouer mon football. Finalement, on gagne et ça change tout pour eux… L’article Interview – Demba Bâ:  » Bien physiquement, je pouvais être l’un des meilleurs attaquants de Premier League est apparu en premier sur Senego.com – Toute l’actualité sénégalaise.
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    By Sharif NdaoA la suite du décès du pêcheur de Guet-Ndar par les garde-côtes de la Mauritanie, ses collègues ont violemment riposté ce lundi dans la matinée.Ils s’en ont pris rapporte Ndar infos, aux cantines des maures établis au marché de Ndar Toute. Ils se sont ensuite attaqués la  » Boutique poste et une autre en face de la pharmacie Kandji, vers l’Ile du Nord.Avant l’arrivée de la police qui a dispersé les manifestants, tout ce qui a été trouvé sur place a été vandalisé par les pêcheurs mécontents.L’article Guet Ndar – Des cantines de maures brûlées par… est apparu en premier sur Senego.com – Toute l’actualité sénégalaise.
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    By Couly CASSE L’ouverture en musique et en joie du 30e sommet des chefs d’Etat de l’UA n’a pas empêché les orateurs de rappeler les défis d’une Afrique  » à la croisée des chemins ». Ils ont redit aussi leurs ambitions et leurs espoirs pour le continent. Retour sur une cérémonie qui fut aussi haute en couleur qu’en substance. Les participants au 30e sommet de l’Union africaine (UA) se souviendront de la cérémonie d’ouverture de cette rencontre traditionnelle majeure, qui réunit tous les ans tous les decision-makers qui comptent sur le continent. Ce fut une cérémonie digne, joyeuse et en même temps riche en substance. Riche surtout en leçons pour les Trump du monde qui ne voient pas derrière le chaos de l’Afrique l’intelligence, l’élégance et le potentiel d’un continent en pleine résurgence. Commencée avec presque trois heures de retard sur l’horaire prévu à cause du débat en huis clos des chefs d’Etat qui a beaucoup traîné en longueur, l’inauguration du sommet fut à la fois spectaculaire et sérieuse. Le spectacle était assuré par la troupe de l’Union africaine entonnant avec émotion et générosité les hymnes du continent qui exaltent ses idéaux panafricanistes. Il y avait aussi quelque chose de spectaculaire dans les propos riches en promesses et en modestie des quatre présidents récemment élus – en l’occurrence celui d’Angola, du Liberia, de la Somalie et du Zimbabwe -, invités par le président de la cérémonie à dire l’émotion qu’ils ressentaient en assistant pour la première fois à un sommet de l’UA en tant que chefs d’Etat. Parmi eux, le Libérien George Weah dont la brève allocution a suscité un tonnerre d’applaudissements. Sans doute moins pour sa qualité d’homme politique que pour son génie footballistique qui lui a valu en 1995, on s’en souvient, le Ballon d’or qui récompense le meilleur joueur évoluant en Europe. Quant au sérieux, il était dans les discours des dirigeants de l’organisation panafricaine et leurs invités qui ont martelé les priorités d’un continent qui se retrouve une fois encore  » à la croisée des chemins ». De l’aveu de tous les participants, les deux discours les plus marquants de la séance ont été prononcés par le président de la commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat et Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations unies. Eloge du multilatéralisme Successeur de Nkosazana Dlamini-Zuma, le Tchadien Moussa Faki Mahamat est le quatrième président de la Commission de l’Union africaine (CUA). C’est en janvier dernier, pendant le sommet bisannuel de l’UA, que cet ancien ministre des Affaires étrangères du Tchad, proche de l’homme fort de son pays, dit-on, a remporté de haute lutte le scrutin serré pour ce poste prestigieux. Il a pris ses fonctions en mars 2017 au terme d’une période de transition de trois mois. Le sommet 2018 est son deuxième sommet en tant que président de la CUA. Premier à prendre la parole à la cérémonie d’ouverture, Moussa Faki Mahamat a évoqué les défis auxquels le continent est confronté dans un discours très structuré, qui ne sort pas des cadres de la bienséance diplomatique tout en disant des choses qui fâchent. L’intelligence de l’homme transparaît notamment à travers la critique à peine voilée qu’il a faite de la vision du monde du président Trump. Alors que dans ses précédentes prises de parole pendant le Sommet, le président de la CUA avait nommément dénoncé le dirigeant américain qui qualifiait les Etats africains de  » pays de merde », cette fois il a pointé du doigt les régressions et les reculades de la diplomatie américaine sans nommer ni le pays ni son président. Ciblant les propos du chef de la première puissance mondiale, qui a fait de la xénophobie et de l’unilatéralisme les mamelles de sa politique étrangère, Moussa Faki Mahamat a attiré l’attention sur les menaces que cette vision fait peser sur notre monde :  » Les mois écoulés ont vu nombre de développements qui attestent de la gravité des risques auxquels nous sommes confrontés. En témoigne la multiplication de mesures unilatérales qui ont le potentiel d’affaiblir dangereusement la capacité de la communauté internationale à répondre efficacement aux défis complexes auxquels elle est confrontée, la montée des égoïsmes nationaux, la banalisation de la xénophobie et le rejet de l’autre. Autant de signaux justificatifs d’un recul des valeurs d’égalité, de solidarité et de justice ». L’orateur ne s’est pas contenté de critiquer, il a aussi rappelé ce que son organisation a fait et compte faire pour contrer l’unilatéralisme remis au goût du jour :  » C’est dans cet esprit que je me propose de convoquer dans les mois à venir une conférence sur l’Afrique et le multilatéralisme ». Il conviendra de signaler que la critique de l’Amérique de Trump constitue une petite partie de l’allocution du patron de la CUA, qui a profité de cette opportunité de s’adresser solennellement à ses pairs, pour faire le bilan de ses neuf mois à la tête de l’influente commission de l’UA. Il est revenu notamment sur son soutien sans faille aux réformes institutionnelles et financières de l’UA en cours ainsi que sur les actions qu’il a pu mener dans les domaines de la paix et de la sécurité. Il a évoqué ses visites aux pays en crise dont la Somalie, la République démocratique du Congo et le Soudan du Sud, mais aussi le cadre stratégique pour la coopération militaire avec l’Union européenne et les Nations unies qu’il a élaboré dans un souci d’efficacité. Ce bilan qui ne dit pas son nom dessine aussi en filigrane les priorités qui seront celles de Moussa Faki Mahamat au cours des prochaines années : poursuite du processus de réforme, paix et sécurité et promotion de la jeunesse dont l’homme a apparemment fait sa préoccupation majeure, comme en témoigne sa décision de nommer  » dans les prochaines semaines, une envoyée spéciale pour la jeunesse ». Antonio Guterres, l’anti-Trump par excellence En janvier 2017, au 27e sommet de l’UA, c’était le roi du Maroc Mohammed VI qui faisait la Une des journaux en parlant à cœur ouvert sur l’Afrique, à l’occasion de la réintégration du royaume chérifien à la famille institutionnelle panafricaine. Cette année, c’est le tour du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, de déclarer son amour à l’Afrique.  » Je suis convaincu que l’Afrique constitue une des forces du bien dans le monde », a-t-il affirmé. Ou encore :  » L’Afrique, un continent de résilience et d’espoir ». C’est la deuxième fois, depuis son élection à la tête de l’ONU, qu’Antonio Guterres est invité à participer à un sommet de l’UA et à prendre la parole à la tribune. La dernière fois, c’était en janvier 2017. Il avait à l’époque résumé son expérience dans une tribune libre dans le quotidien Le Monde en ces termes :  » Trop souvent, l’Afrique est vue à travers le prisme des problèmes qu’elle connaît. Moi, quand je pense à l’Afrique, je vois un continent à l’énorme potentiel, plein d’espoir et de promesses. (…) A la fin du sommet, j’étais plus que convaincu que jamais que c’est dans l’intérêt de l’humanité tout entière d’écouter les peuples d’Afrique, de profiter de leur sagesse et de travailler avec eux ». C’est précisément pour travailler avec les Africains, plus étroitement, qu’Antonio Guterres est revenu devant le parterre des chefs d’Etat. Dans son discours à la cérémonie d’ouverture, le patron des Nations unies a rappelé l’ampleur de la coopération qu’il a su bâtir en l’espace d’un an : organisation de la première rencontre au sommet entre les Nations unies et l’UA et signature de deux accords de collaboration, le premier signé en avril 2017 pour un partenariat renforcé entre les deux organisations en matière de paix et sécurité et le second, signé pendant le sommet en cours, pour coordonner leurs actions pour la réalisation des objectifs de l’Agenda onusien pour le développement durable à l’horizon 2030 et l’Agenda 2063 de l’UA. Pour célébrationnel que soit ce discours du secrétaire général, il n’oublie pas de pointer les faiblesses de l’Afrique, tout en appelant la communauté internationale à prendre ses responsabilités.  » La communauté internationale a aussi, rappelle-t-il, un rôle à jouer dans la lutte contre l’évasion fiscale, le blanchiment d’argent et l’élimination des flux financiers illicites qui privent l’Afrique de ses ressources essentielles ». S’agissant de la migration pour laquelle l’Afrique est souvent pointée du doigt, Antonio Guterres n’a pas hésité de rappeler les quatre vérités :  » L’émigration est un phénomène global positif. Elle donne une impulsion nouvelle à la croissance, réduit les inégalités, jette des ponts entre des sociétés que leurs différences séparent et nous aide à surmonter les conséquences des allers et retours des vagues de croissance et déclin démographiques ». Poussant plus loin sa réflexion, il exhorte les pays développés à l’honnêteté d’élaborer leur politique migratoire en s’appuyant sur des faits et pas des mythes. Pour avoir été le haut-commissaire de l’ONU pour les réfugiés, le secrétaire général des Nations unies connaît bien les pays africains où  » il y a plus de migrants qu’en Europe ». Lors de la prise de fonction d’Antonio Guterres à la tête de l’organisation multilatérale en décembre 2016, son ancien porte-parole Francis Kpatinde disait à l’antenne de RFI que l’homme nourrissait  » une véritable passion pour l’Afrique et son histoire ». Son discours et ses prises de position témoignent de cette empathie. Ils nous changent des discours sur l’Afrique aux relents d’une autre époque qu’on croyait définitivement révolue. Avec Rfi L’article Pour Antonio Guterres, l’Afrique, une des forces du bien dans le monde est apparu en premier sur Senego.com – Toute l’actualité sénégalaise.
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    By Lamine MBAYE Sur le plateau de Yewoulene, le combat d’hier entre Lac 2 et Modou Lo a été évoqué. Bijou Ndiaye, donnant son avis a nettement pris fait et cause pour Modou Lo qui selon elle a mérité sa victoire pour avoir dirigé le combat de bout en bout.L’article Vidéo: Bijou Ndiaye, met les pieds dans le plat: Modou Lo « mo beuré beuré bi niou diokh ko victoire bi» est apparu en premier sur Senego.com – Toute l’actualité sénégalaise.
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    By Mangoné KA Un pays à deux axes : Axe politique… et axe économique. Malheureusement les deux semblent être antagonistes chez nous. Pendant que tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles au plan économique au vu des indicateurs macro économiques, et que l’émergence de notre pays est quasi imminente avec un taux de croissance vers 7% boosté par un investissement soutenu qui plafonne provisoirement notre dette à croissance exponentielle à près de 5 000 milliards… Pendant qu’une nouvelle ville sort de terre avec la création d’un hub stratégique à Diamniadio qui polarisera des infrastructures de haute qualité à fort taux de rentabilité boosté par des équipements ultramodernes comme l’aéroport Blaise Diagne, le port minéralier de Bargny et la future relance du trafic ferroviaire qui sera adossée au port sec dans cette ville tandis que l’autoroute Ila Touba parachèvera le désenclavement de la partie Nord-Est du pays… Etque l’autoroute côtière mettra Saint-Louis à moins de 3 heures de Dakar sans oublier le TER qui consacrera le désenclavement de la banlieue dakaroise, pendant que le mix énergétique efficace comme du mbalakh  » bojo bojo à la sauce Youssou Ndour fournit du courant à gogo et nous assure l’indépendance en électricité avec des taux de rentabilité qui favoriseront à coup sûr des réductions très bienvenues pour la grande masse de gorgorlous… Pendant que la production arachidière bat des records avec le PRACAS (pas bras cassés !), que l’autosuffisance en riz n’est plus une chimère et que la couverture maladie universelle est devenue un éléphant dont le changement de couleur laisse augurer de lendemains de guérison et de disponibilité en sur nombre de machines de radiothérapie, pendant que dans moins de deux ans les Sénégalais voyageront en A330 Neo pour rallier Paris ou New York, bref pendant que le Sénégal avance et que le pays est en train de décoller, il y a des Cassandre qui peignent tout en noir…ou en rouge danger ! Le TER de 25 kilomètres confié aux entreprises Alstom pour les rames, Eiffage pour les rails, et pour le courant Engie coûterait 1000 milliards, si liniou wakh. Naniou ko ladj Ousmane Sonko ! Et en plus, il n’y aurait même pas transfert de technologie, arguent-ils : la preuve, selon eux, ce sera la SNCF qui sera chargée de l’exploitation et de la maintenance, contrairement à la Chine qui maintenant exporte ses TGV en Europe ! Doyna waar ! Voir du noir partout ! Là où tout est vraiment leundeum leundeuw ba mou melni goudi niouy rassatou c’est le pétrole et le gaz. Ils y sont ferrés à glace !!! Le COS pétrogaz attise la méfiance ; attention au cosse mou take : Il ne faut pas brûler le pays nak chers opposants ! La reddition des comptes est une réalité intangible au Sénégal, et vous le savez bien. Notez chers opposants : IGE, COUR DES COMPTES, OFNAC, et j’en passe. Et le job, il est fait mes amis ! Khalifa Sall est en prison et gare au prochain prévaricateur de deniers publics ! Les projets structurants ont fini de transformer l’interland en un hameau de paix et de bonheur. Ils ont dû fermer les yeux pour ne pas voir les réalisations du PUDC et tenter de minimiser le PUMA ( loin de signifier chez nous Projet Utile Mais Ailleurs !), nos compatriotes les opposants radicaux ! Tiey l’opposition ! Elle est si sûre de sa majorité qu’elle a commencé à faire le procès du régime sans avoir remporté la prochaine présidentielle ! On ne joue pas un match dans sa tête avant de l’emporter sur le terrain ! Idy annonce qu’il y aurait 56,7% de pauvres au Sénégal ! Mo khana en parcourant le pays jusqu’à Bakel, il n’a pas rencontré les bénéficiaires des BSF qui seront désormais 400 000 dès 2018, soit 100 000 de moins pauvres qu’en 2017 ? Et les bénéficiaires des Cartes d’égalité de chance ? Allez travailler chers opposants. Macky rawnaléne ba saani cravache…en attendant de vous en chicoter plus de 60 coups sur 100 disponibles nak pour chacun d’entre vous un soir très prochain de février 2018 !!! Motakh je parlais à l’incipit de mon texte d’un Sénégal véritable lion fringant au plan économique avec un grand timonier qui sera plesbicité dans un an malgré la fronde des enseignants, la colère sans raison des déguerpis au nom du progrès la mobilisation des opérateurs du mbalite et la grève des agents de santé ! Il y a le Sénégal du bide économique avec l’échec de la relance du rail, de la campagne semencière, la bérézina supposée de notre système éducatif et le diaye doolé présidentiel qui élimine un à un les opposants potentiels successeurs pour extirper son sort des aléas d’un jeu démocratique qui semble pour lui, selon ses contempteurs, aussi aléatoire que la roulette russe dont l’un de ses challengers sera, à coup sûr, à moins d’un cataclysme Idy le revanchard ! Deux rails parallèles : celui du train de l’émergence que Macky pose avec son slogan,  » le Sénégal de tous pour tous  » , et l’autre que l’opposition pose, en rangs dispersés pour le moment au rythme du lambi goolo kou jog daanou et qui s’appelle alterner l’alternance bamou saf sap ! Sénégal Yalla na fi diam sakh !!! ciskane_cr@yahoo.frL’article Sénégal sunu rails ! Par Cissé Kane NDAO est apparu en premier sur Senego.com – Toute l’actualité sénégalaise.
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