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    février / 2018 /

    By Amath DIOUF Une collecte de fonds a été lancée sur la plateforme de crowdfunding Cotizup, jeudi dernier, pour payer les frais de justice du prédicateur suisse, Tariq Ramadan, mis en examen pour viols et écroué depuis le 2 février. Elle comptabilisait ce samedi, plus de 74 000 euros de dons. En seulement trois jours( jeudi, vendredi et samedi), la collecte de fonds destinée à Tariq Ramadan a atteint le plafond. Cette collecte de fonds est une des nombreuses manifestations en ligne des soutiens envers l’islamologue depuis sa mise en détention provisoire, ses partisans estimant sa présomption d’innocence bafouée. Une page Facebook demandant sa libération rassemble notamment plus de 43 000  » likes. Des proches de l’intellectuel ont lancé sur les réseaux sociaux des comptes #FreeTariqRamdan. Sous ce mot-clé, une  » tweetstorm (tempête de tweets) a été aussi lancée, de même qu’une pétition en ligne affichant plus de 110 000 signatures pour la libération du  » Professeur Tariq Ramadan, relaie Seneweb. L’article Tariq Ramadan – 74000 euros collectés pour ses frais d’avocats et de justice est apparu en premier sur Senego.com – Toute l’actualité sénégalaise.
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    By Diéry DIALLO Pris à partie par le latéral gauche du FC Metz, Benoît Assou-Ekotto, pour ses promesses concernant le football africain lors du déjeuner auquel il a participé au Palais de L’Élysée, Kylian Mbappé n’a pas tardé à réagir. L’attaquant du PSG a répondu vertement au Messin de 33 ans.Kylian Mbappé a été reçu mercredi par le président de la République, Emmanuel Macron, à l’Élysée, en présence de plusieurs acteurs du football africain, et surtout de George Weah, ancienne gloire du Paris Saint-Germain, fraîchement élu à la tête du Libéria. De quoi faire sortir de ses gonds Benoît Assou-Ekotto. En effet, à la sortie de ce rendez-vous particulier, le jeune international tricolore avait pris l’engagement de s’engager dans le développement du sport en Afrique. De la pure hypocrisie pour le Camerounais de Metz.  » Ces joueurs européens d’origine africaine qui tiennent l’Afrique dans leur coeur et qui veulent aider le sport africain bla bla bla tout en s’empressant de jouer pour une sélection européenne, vous me faites doucement rire… Mais ça fait bien les bonnes causes… », a taclé le joueur sur son compte Twitter. N’appréciant pas à son tour le message qu’il a pris pour lui même, le buteur parisien de 19 ans a rétorqué vendredi soir sur le même réseau social en apportant quelques modifications au texte du défenseur messin.  » Ces joueurs africains qui tiennent l’Afrique dans leurs cœurs et qui veulent aider le sport africain bla-bla-bla bla tout en se battant avec un coéquipier sur la scène internationale en 2014… Vous me faites doucement rire… mais ça, ce sont vos valeurs », répond l’enfant de Bondy, qui fait notamment référence à une scène lors de la Coupe du Monde 2014 où Benoît Assou-Ekotto et Benjamin Moukandjo en sont venus aux mains lors du match contre la Croatie. Avec foot-sur7 L’article Foot: Mbappé  » gifle Benoît Assou-Ekotto suite à ses attaques… est apparu en premier sur Senego.com – Toute l’actualité sénégalaise.
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    By Amath DIOUF Le député-maire Khalifa Sall campe toujours sur sa position. Il déclare:  » je réfute chacune des accusations sans fondement qui me prennent pour cible. De ma vie, jamais, je dis bien jamais, je n’ai eu le besoin de détourner des deniers publics… In extenso, la plaidoirie de Khalifa Sall : Monsieur le Président du Tribunal Messieurs les membres du Tribunal, Monsieur le Procureur de la république, Mesdames, messieurs les avocats de tous bords Mesdames, messieurs, Voici presque une année, que moi Khalifa Ababacar SALL, député et maire de la Ville de Dakar, et cinq de mes collaborateurs, sommes attraits devant cette juridiction. Fort heureusement, mes excellents conseils ont eu, avec beaucoup de brio et d’expertise, à apporter au tribunal les arguments juridiques pertinents aux fins de prouver le caractère insoutenable et non fondé des poursuites. Ils ont tous eu à demander à votre tribunal la fin des poursuites et une relaxe pure et simple pour mes co-prévenus et moi-même. J’adhère à leurs brillantes plaidoiries et fais miens tous les arguments juridiques ici développés pour nous décharger des griefs et charges qui nous ont valu notre présence devant ce tribunal. Je voudrais, à cet égard, témoigner notre gratitude à tous nos avocats pour leurs brillantes prestations. Je voudrais également exprimer ma profonde gratitude aux femmes et aux hommes, jeunes et moins jeunes, qui, du premier jour de notre détention au dernier jour de ce procès, nous ont manifesté leur soutien par leur présence et leurs prières. Mes remerciements s’adressent enfin à tous ceux, femmes et hommes, au Sénégal ou à l’étranger, qui nous témoignent leur solidarité et continuent à formuler des prières à notre endroit. M. le Président, Comme je n’ai eu de cesse de le dire tout au long de ces 11 derniers mois : je réfute chacune des accusations sans fondement qui me prennent pour cible. De ma vie, jamais, je dis bien jamais, je n’ai eu le besoin de détourner des deniers publics. Il a été démontré ici qu’il n’y a jamais eu de détournement de deniers publics ni au préjudice de l’Etat ni au préjudice de la ville qui m’a honoré en m’accordant sa confiance par deux fois. A l’endroit de tous mes concitoyens, je voudrais, qu’il me soit permis de réaffirmer que jamais je n’ai eu ni de près ni de loin, seul ou en association, à comploter contre les intérêts de ma ville ou encore à porter atteinte à l’honneur et à l’honorabilité de l’institution qu’ils m’ont permis de diriger depuis 2009. Jamais je ne trahirai le lien de service et de confiance qui nous unit. Toute ma vie, j’ai appris auprès de mes parents, la vertu du travail, de l’honneur et du mérite. Très jeune, je me suis astreint à leur donner corps par mon comportement. Jeune élève socialiste, j’ai appris à la dure à me faire respecter par la rectitude de mon comportement et la force de mes convictions. Déjà au lycée en des périodes où très peu de ma génération osait affirmer leur appartenance au MJUPS, je défendais mes choix politiques loin des lambris du pouvoir, dans nos foyers à travers des débats houleux, durs mais démocratiques avec des cellules communistes, marxistes léninistes qui avaient les faveurs de la majorité des jeunes de ma génération. Ce même combat, je l’ai poursuivi à l’Université de Dakar dans un environnement encore plus révolutionnaire et plus conflictuel. Jamais je ne me suis dérobé. Jamais je n’ai eu à différer un combat ou à me réfugier derrière des artifices juridictionnels ou à utiliser les armes du pouvoir pour triompher de mes adversaires politiques. L’honnêteté, la constance, la loyauté et la fidélité en amitié ont été mes seules viatiques dans ma formation d’homme et dans mes actions comme père de famille et comme responsable politique. Monsieur le Président, Messieurs du tribunal, Mes chers compatriotes, Pour moi qui suis entré en politique pour servir notre pays, la colère est grande aujourd’hui de voir mon nom, mon honneur et ma dignité engagés dans une machination de distorsion et d’altération de la vérité. Des actes innommables ont été posés de manière récurrente dont le seul fondement est de m’amener à renoncer à mon engagement politique au service de mon pays. Mais je n’abdiquerai jamais face à cette grande injustice qui a fini de mettre à nu la fragilité de notre système politique, sa trop grande dépendance au  » desiderata » du chef de l’exécutif et l’urgence d’y apporter les réformes nécessaires afin que plus jamais dans notre pays un citoyen ne soit inquiété pour ses opinions et dans l’exercice de sa liberté de choisir librement sa voie. Je ne suis pas une exception. Malheureusement, l’histoire de notre pays, celle du continent et du monde est remplie d’exemples de personnalités irréprochables qu’un pouvoir aux abois a voulu anéantir. Ces histoires portent toutes la même signature en bas de page :  » A l’épreuve du temps, la vérité a toujours fini par triompher du mensonge et de la méchanceté » M. le président, messieurs du tribunal, J’ai été député plusieurs fois, ministre, responsable politique de premier rang des années avant mon élection à la ville de Dakar. Durant toute cette période où j’ai eu à servir mon pays, notre pays, pas une seule fois je n’ai été pris en défaut, pas une seule fois, je n’ai failli à mes devoirs ou été mêlé à des problèmes de corruption, de détournement de deniers publics ou de blanchiment d’argent. Durant ces périodes où toutes les protections étaient à ma disposition, j’ai toujours su, par devoir et par rectitude morale, garder une distance irréprochable avec le bien public. J’ai pu, à travers mes différentes déclarations de patrimoine, justifier l’origine licite du moindre sou obtenu, du moindre bien en ma possession. Ce que je me suis refusé de faire sous le président Abdou Diouf dont j’ai été le ministre et un des plus proches, sous le Président Abdoulaye Wade avec un statut d’opposant affiché et assumé, pourquoi attendrai-je maintenant d’être à la ville de Dakar pour m’adonner à des pratiques qui sont en porte-à- faux avec mes valeurs d’homme et mon parcours d’homme public. Depuis mon plus jeune âge, je me suis toujours astreint à gagner ma vie à la sueur de mon front et  » à force de peine en tirer substance ». Voilà pourquoi, après mon élection en 2009, j’ai continué à exercer ma profession de consultant international pour en vivre et en faire vivre ma famille. Jamais dans ma vie politique et professionnelle, je ne me suis autorisé la liberté de prendre possession du bien d’autrui. Le décès de mon jeune ami Pape Babacar Mbaye qui, malgré une vie éphémère a mené une existence exceptionnelle faite de patriotisme et d’engagement au service de ses semblables, un être cher avec qui j’ai partagé un après-midi avant d’être obligé, le cœur meurtri, de lui fermer les yeux le soir même sur son lit de mort, a conforté ma détermination de ne jamais laisser le pouvoir, l’appât du gain et la jouissance de biens gouverner mon existence. Je m’évertue chaque jour à consolider mon humanité en vivant simplement avec la certitude que tout est précaire et révocable dans ce monde. Devant l’inéluctabilité de notre condition humaine, j’allais dire de notre destin, ma seule préoccupation est de vivre en homme libre, en citoyen engagé pour qu’au soir de ma vie, j’ai le sentiment d’avoir été utile à mon pays, à mes compatriotes et à mes semblables. M. le Président, Messieurs du Tribunal, La politique est le tout de cette affaire. C’est à cause de mon engagement politique et militant que je suis devant vous. Je suis devant votre juridiction à cause de mon refus de laisser la maison du père être diluée dans une autre entité politique certainement pas plus crédible, ni plus légitime que mon parti dont l’histoire, le présent et le futur se conjuguent avec le passé, le présent et l’avenir du Sénégal. C’est la politique, celle-là politicienne, ni élégante dans sa démarche, ni honorable dans l’adversité qui m’a conduit devant votre juridiction. C’est ici au Sénégal, dans mon pays qu’il m’a été privé de faire campagne alors que je dirigeais la liste de la coalition Manko Taxawu Senegaal lors des élections législatives de 2017. C’est encore ici au Sénégal, dans mon pays qu’il m’a été refusé d’exercer mon droit de vote alors que j’étais candidat aux élections législatives de 2017. C’est encore ici au Sénégal, dans mon pays en violation de mes droits de député et de mes droits constitutionnels que la justice a violé mon immunité parlementaire. Etant un justiciable comme tous mes compatriotes, peut-on m’expliquer pourquoi aucun de mes droits n’est respecté ? Je croyais qu’au Sénégal, même au pire des criminels, ce que je ne suis pas, ce que je suis loin d’être, la Constitution et les lois de la République garantissaient le respect de tous leurs droits : le droit d’être assisté, le droit de se défendre à toutes les étapes de la procédure et le droit à un procès juste et équitable. Pourquoi a-t- on toujours violé nos droits en nous refusant une assistance à l’enquête de police ? Pourquoi le magistrat instructeur a instruit uniquement à charge ? Pourquoi essaie-t- on de salir mon honneur malgré le manque de consistance et l’indigence de l’accusation comme l’attestent du reste les plaidoiries en tout point remarquables de nos avocats ? En vérité, le Président de la république du Sénégal pour des raisons qui lui sont propres m’a taillé un destin présidentiel. Cette peur qui ne le quitte plus a déclenché dans son microcosme une hystérie collective qui fait de ma liquidation politique une priorité. Est-ce une faute punissable de plusieurs années de prison d’être crédible, honnête et au service de ses concitoyens ? Est-ce un délit que d’être élu deux fois maire de Dakar malgré toutes les tentatives pour m’éjecter de la ville ? Devrais-je aller en prison uniquement parce que le Président de la république du Sénégal le veut ? Devrais-je être déchu de mon droit d’être candidat parce que Macky SALL ne veut pas que Khalifa Ababacar SALL devienne son adversaire en 2019 ? Sans préjuger de la décision que votre tribunal va prendre, je voudrais ici réaffirmer mon engagement à servir notre pays non pas pour transformer sa peur en terreur mais plutôt pour permettre à notre peuple de reprendre sa marche résolue vers la paix, la démocratie, la prospérité et d’installer notre Nation dans une trajectoire qui rassemble et élève ses filles et ses fils dans un destin commun. Oui je le réaffirme : rien ne me détournera de mes ambitions pour notre pays. Je continuerai, avec chacun et avec tous, à servir le peuple sénégalais pour qu’enfin la République tienne sa promesse d’égalité, de liberté, de justice, de progrès et de solidarité à l’endroit de tous ses citoyens. Si pour cela, je devrais subir sa colère, ses foudres et la violence indélicate et non justifiée de ses prétentions à travers les actions de tous ceux qui lui apportent leur soutien, alors oui, en reconnaissance de tout ce que les populations de notre magnifique pays m’ont si généreusement offert, je suis prêt à endurer tout cela et bien plus encore. Quelle que soit la décision du tribunal, je ferai face avec sérénité et dignité et avec la conviction que Dieu, en qui ma confiance est totale, est seul maître de mon destin. Vive le Sénégal Khalifa Ababacar SALL Député et Maire de la Ville de Dakar L’article Khalifa Sall : Lisez l’intégralité de sa dernière plaidoirie… est apparu en premier sur Senego.com – Toute l’actualité sénégalaise.
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    By Amath DIOUF Le député-maire Khalifa Sall campe toujours sur sa position. Il déclare:  » je réfute chacune des accusations sans fondement qui me prennent pour cible. De ma vie, jamais, je dis bien jamais, je n’ai eu le besoin de détourner des deniers publics… Monsieur le Président du Tribunal Messieurs les membres du Tribunal, Monsieur le Procureur de la république, Mesdames, messieurs les avocats de tous bords Mesdames, messieurs, Voici presque une année, que moi Khalifa Ababacar SALL, député et maire de la Ville de Dakar, et cinq de mes collaborateurs, sommes attraits devant cette juridiction. Fort heureusement, mes excellents conseils ont eu, avec beaucoup de brio et d’expertise, à apporter au tribunal les arguments juridiques pertinents aux fins de prouver le caractère insoutenable et non fondé des poursuites. Ils ont tous eu à demander à votre tribunal la fin des poursuites et une relaxe pure et simple pour mes co-prévenus et moi-même. J’adhère à leurs brillantes plaidoiries et fais miens tous les arguments juridiques ici développés pour nous décharger des griefs et charges qui nous ont valu notre présence devant ce tribunal. Je voudrais, à cet égard, témoigner notre gratitude à tous nos avocats pour leurs brillantes prestations. Je voudrais également exprimer ma profonde gratitude aux femmes et aux hommes, jeunes et moins jeunes, qui, du premier jour de notre détention au dernier jour de ce procès, nous ont manifesté leur soutien par leur présence et leurs prières. Mes remerciements s’adressent enfin à tous ceux, femmes et hommes, au Sénégal ou à l’étranger, qui nous témoignent leur solidarité et continuent à formuler des prières à notre endroit. M. le Président, Comme je n’ai eu de cesse de le dire tout au long de ces 11 derniers mois : je réfute chacune des accusations sans fondement qui me prennent pour cible. De ma vie, jamais, je dis bien jamais, je n’ai eu le besoin de détourner des deniers publics. Il a été démontré ici qu’il n’y a jamais eu de détournement de deniers publics ni au préjudice de l’Etat ni au préjudice de la ville qui m’a honoré en m’accordant sa confiance par deux fois. A l’endroit de tous mes concitoyens, je voudrais, qu’il me soit permis de réaffirmer que jamais je n’ai eu ni de près ni de loin, seul ou en association, à comploter contre les intérêts de ma ville ou encore à porter atteinte à l’honneur et à l’honorabilité de l’institution qu’ils m’ont permis de diriger depuis 2009. Jamais je ne trahirai le lien de service et de confiance qui nous unit. Toute ma vie, j’ai appris auprès de mes parents, la vertu du travail, de l’honneur et du mérite. Très jeune, je me suis astreint à leur donner corps par mon comportement. Jeune élève socialiste, j’ai appris à la dure à me faire respecter par la rectitude de mon comportement et la force de mes convictions. Déjà au lycée en des périodes où très peu de ma génération osait affirmer leur appartenance au MJUPS, je défendais mes choix politiques loin des lambris du pouvoir, dans nos foyers à travers des débats houleux, durs mais démocratiques avec des cellules communistes, marxistes léninistes qui avaient les faveurs de la majorité des jeunes de ma génération. Ce même combat, je l’ai poursuivi à l’Université de Dakar dans un environnement encore plus révolutionnaire et plus conflictuel. Jamais je ne me suis dérobé. Jamais je n’ai eu à différer un combat ou à me réfugier derrière des artifices juridictionnels ou à utiliser les armes du pouvoir pour triompher de mes adversaires politiques. L’honnêteté, la constance, la loyauté et la fidélité en amitié ont été mes seules viatiques dans ma formation d’homme et dans mes actions comme père de famille et comme responsable politique. Monsieur le Président, Messieurs du tribunal, Mes chers compatriotes, Pour moi qui suis entré en politique pour servir notre pays, la colère est grande aujourd’hui de voir mon nom, mon honneur et ma dignité engagés dans une machination de distorsion et d’altération de la vérité. Des actes innommables ont été posés de manière récurrente dont le seul fondement est de m’amener à renoncer à mon engagement politique au service de mon pays. Mais je n’abdiquerai jamais face à cette grande injustice qui a fini de mettre à nu la fragilité de notre système politique, sa trop grande dépendance au  » desiderata » du chef de l’exécutif et l’urgence d’y apporter les réformes nécessaires afin que plus jamais dans notre pays un citoyen ne soit inquiété pour ses opinions et dans l’exercice de sa liberté de choisir librement sa voie. Je ne suis pas une exception. Malheureusement, l’histoire de notre pays, celle du continent et du monde est remplie d’exemples de personnalités irréprochables qu’un pouvoir aux abois a voulu anéantir. Ces histoires portent toutes la même signature en bas de page :  » A l’épreuve du temps, la vérité a toujours fini par triompher du mensonge et de la méchanceté » M. le président, messieurs du tribunal, J’ai été député plusieurs fois, ministre, responsable politique de premier rang des années avant mon élection à la ville de Dakar. Durant toute cette période où j’ai eu à servir mon pays, notre pays, pas une seule fois je n’ai été pris en défaut, pas une seule fois, je n’ai failli à mes devoirs ou été mêlé à des problèmes de corruption, de détournement de deniers publics ou de blanchiment d’argent. Durant ces périodes où toutes les protections étaient à ma disposition, j’ai toujours su, par devoir et par rectitude morale, garder une distance irréprochable avec le bien public. J’ai pu, à travers mes différentes déclarations de patrimoine, justifier l’origine licite du moindre sou obtenu, du moindre bien en ma possession. Ce que je me suis refusé de faire sous le président Abdou Diouf dont j’ai été le ministre et un des plus proches, sous le Président Abdoulaye Wade avec un statut d’opposant affiché et assumé, pourquoi attendrai-je maintenant d’être à la ville de Dakar pour m’adonner à des pratiques qui sont en porte-à- faux avec mes valeurs d’homme et mon parcours d’homme public. Depuis mon plus jeune âge, je me suis toujours astreint à gagner ma vie à la sueur de mon front et  » à force de peine en tirer substance ». Voilà pourquoi, après mon élection en 2009, j’ai continué à exercer ma profession de consultant international pour en vivre et en faire vivre ma famille. Jamais dans ma vie politique et professionnelle, je ne me suis autorisé la liberté de prendre possession du bien d’autrui. Le décès de mon jeune ami Pape Babacar Mbaye qui, malgré une vie éphémère a mené une existence exceptionnelle faite de patriotisme et d’engagement au service de ses semblables, un être cher avec qui j’ai partagé un après-midi avant d’être obligé, le cœur meurtri, de lui fermer les yeux le soir même sur son lit de mort, a conforté ma détermination de ne jamais laisser le pouvoir, l’appât du gain et la jouissance de biens gouverner mon existence. Je m’évertue chaque jour à consolider mon humanité en vivant simplement avec la certitude que tout est précaire et révocable dans ce monde. Devant l’inéluctabilité de notre condition humaine, j’allais dire de notre destin, ma seule préoccupation est de vivre en homme libre, en citoyen engagé pour qu’au soir de ma vie, j’ai le sentiment d’avoir été utile à mon pays, à mes compatriotes et à mes semblables. M. le Président, Messieurs du Tribunal, La politique est le tout de cette affaire. C’est à cause de mon engagement politique et militant que je suis devant vous. Je suis devant votre juridiction à cause de mon refus de laisser la maison du père être diluée dans une autre entité politique certainement pas plus crédible, ni plus légitime que mon parti dont l’histoire, le présent et le futur se conjuguent avec le passé, le présent et l’avenir du Sénégal. C’est la politique, celle-là politicienne, ni élégante dans sa démarche, ni honorable dans l’adversité qui m’a conduit devant votre juridiction. C’est ici au Sénégal, dans mon pays qu’il m’a été privé de faire campagne alors que je dirigeais la liste de la coalition Manko Taxawu Senegaal lors des élections législatives de 2017. C’est encore ici au Sénégal, dans mon pays qu’il m’a été refusé d’exercer mon droit de vote alors que j’étais candidat aux élections législatives de 2017. C’est encore ici au Sénégal, dans mon pays en violation de mes droits de député et de mes droits constitutionnels que la justice a violé mon immunité parlementaire. Etant un justiciable comme tous mes compatriotes, peut-on m’expliquer pourquoi aucun de mes droits n’est respecté ? Je croyais qu’au Sénégal, même au pire des criminels, ce que je ne suis pas, ce que je suis loin d’être, la Constitution et les lois de la République garantissaient le respect de tous leurs droits : le droit d’être assisté, le droit de se défendre à toutes les étapes de la procédure et le droit à un procès juste et équitable. Pourquoi a-t- on toujours violé nos droits en nous refusant une assistance à l’enquête de police ? Pourquoi le magistrat instructeur a instruit uniquement à charge ? Pourquoi essaie-t- on de salir mon honneur malgré le manque de consistance et l’indigence de l’accusation comme l’attestent du reste les plaidoiries en tout point remarquables de nos avocats ? En vérité, le Président de la république du Sénégal pour des raisons qui lui sont propres m’a taillé un destin présidentiel. Cette peur qui ne le quitte plus a déclenché dans son microcosme une hystérie collective qui fait de ma liquidation politique une priorité. Est-ce une faute punissable de plusieurs années de prison d’être crédible, honnête et au service de ses concitoyens ? Est-ce un délit que d’être élu deux fois maire de Dakar malgré toutes les tentatives pour m’éjecter de la ville ? Devrais-je aller en prison uniquement parce que le Président de la république du Sénégal le veut ? Devrais-je être déchu de mon droit d’être candidat parce que Macky SALL ne veut pas que Khalifa Ababacar SALL devienne son adversaire en 2019 ? Sans préjuger de la décision que votre tribunal va prendre, je voudrais ici réaffirmer mon engagement à servir notre pays non pas pour transformer sa peur en terreur mais plutôt pour permettre à notre peuple de reprendre sa marche résolue vers la paix, la démocratie, la prospérité et d’installer notre Nation dans une trajectoire qui rassemble et élève ses filles et ses fils dans un destin commun. Oui je le réaffirme : rien ne me détournera de mes ambitions pour notre pays. Je continuerai, avec chacun et avec tous, à servir le peuple sénégalais pour qu’enfin la République tienne sa promesse d’égalité, de liberté, de justice, de progrès et de solidarité à l’endroit de tous ses citoyens. Si pour cela, je devrais subir sa colère, ses foudres et la violence indélicate et non justifiée de ses prétentions à travers les actions de tous ceux qui lui apportent leur soutien, alors oui, en reconnaissance de tout ce que les populations de notre magnifique pays m’ont si généreusement offert, je suis prêt à endurer tout cela et bien plus encore. Quelle que soit la décision du tribunal, je ferai face avec sérénité et dignité et avec la conviction que Dieu, en qui ma confiance est totale, est seul maître de mon destin. Vive le Sénégal Khalifa Ababacar SALL Député et Maire de la Ville de Dakar L’article khalifa Sall – lisez l’intégralité de sa dernière plaidoirie est apparu en premier sur Senego.com – Toute l’actualité sénégalaise.
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    By Diéry DIALLO Les deux lions n’ont pas terminé le match de vendredi (Sénégal/Centrafique 70-65). Il s’agit du pivot Hamady Ndiaye et de l’ailier Mouhamed Faye, blessés à la cheville. Selon nos confrères du journal Stades, le staff médical attendait le retour à l’hôtel pour effectuer un examen plus poussé par rapport à leur état. Aux dernières nouvelles, ils seraient récupérables. A moins que le sélectionneur décide de les préserver. Car hier samedi lors de la défaite des Lions contre la Côte d’Ivoire, le Sénégal a évolué à 10. L’article Basket – Infirmerie des lions: Hamady Ndiaye et Mouhamed Faye récupérables est apparu en premier sur Senego.com – Toute l’actualité sénégalaise.
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    By Khalil Kamara » L’auteur de la vidéo ne doit pas être poursuivi… » , rassurent les juristes qui considèrent que ce dernier n’a commis aucune infraction. En seulement 24 heures, la vidéo montrant un policier se comportant de façon indigne, en giflant un citoyen à fait le tour des réseaux sociaux. Provocant ainsi la colère et l’émoi chez les populations. Interrogés par la Rfm, les spécialistes en la matière ont regretté ce genre de scène aussi, ont-ils tenu à rassurer, concernant l’auteur de la vidéo.  » Jusqu’à maintenant, il y a de vielles habitudes un peu tenaces chez nos amis, hommes de loi. La torture ou le fait de violenter une personne sont bannis par les lois et règlements. Nous savons que la gifle, en tant que telle et surtout en publique, est une sorte de torture » , regrette Alassane Seck, Secrétaire exécutif de la Ligue sénégalaise des droits humains. L’usage excessif de la force a pourtant été dénoncé, selon toujours nos confrères, par le rapport annuel d’Amnesty international. Seydi Gassama de rappeler un incident qui s’est produit en 2017.  » A Touba, deux personnes ont été blessées, par balle, par la police. Même si la police s’est défendue en disant qu’elle va mener une enquête, à ce jour, aucune enquête n’a été rendue publique lors de la manifestation qui a eu lieu au marché Ocass, à la suite des mauvais traitements infligés en blessant, par une milice privée de la ville, dans les locaux du poste de police du marché Ocass » , dénonce le Directeur exécutif d’Amnesty Sénégal. Le forfait du policier a été filmé par un jeune du nom de Joseph Mendy. Après avoir été interpellé, puis relâché, il est convoqué ce lundi à 09h pour d’autres questions relatives à son post sur la vidéo. Toutefois, les juristes rassurent. Pour Ouseynou Samba, pénaliste, le sieur Mendy ne peut,  » en aucune façon être poursuivi » .  » La question est de savoir si la personne qui a diffusé ces informations là a commis une infraction ou non. Parce que la loi qui interdit la diffusion d’images à travers les réseaux sociaux ou bien les moyens électroniques, c’est par rapport à des données à caractère personnel. Il n’y a aucun aspect privé dans cette affaire » , explique le pénaliste. Une forme d’intimidation de la part des hommes de tenue? A cette question, M. Samba de confier que si Joseph Mendy a été convoqué lundi, il ne voit pas ce qu’on pourrait lui reprocher comme infraction  » puisqu’il y avait le public qui était là, (des témoins). Ce qu’il a montré, les gens l’ont déjà vu… L’article Affaire du Policier  » gifleur » : L’auteur de la vidéo ne peut,  » en aucune façon être poursuivi… est apparu en premier sur Senego.com – Toute l’actualité sénégalaise.
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    By Amath DIOUF L’enfant, âgé de cinq(5) ans, a été vu suspendu au balcon d’un appartement situé au troisième (3) étage. C’est lorsqu’il a perdu prise, que l’un des policiers l’a finalement capturé. Le fait s’est déroulé en Egypte, dans la ville d’ Assiut. Le miracle a été immortalisé par un camera de surveillance à côté, informe Xibaru.net Une patrouille de policiers a été alertée par une passante de la potentielle chute d’un enfant suspendu au balcon d’un appartement situé au troisième(3) étage. L’un des agents s’est empressé d’entrer dans l’immeuble, deux autres ont anticipé la chute en tendant un drap. Finalement, l’enfant, après avoir définitivement perdu prise, a échoué dans les bras de l’un d’eux. Heureusement, il s’en sort indemne. Le policier, lui, ne s’est occasionné que quelques hématomes au visage, a rassuré le ministère de l’Intérieur égyptien.L’article Vidéo incroyable en Egypte – Tombé du troisième(3) étage, l’enfant a été sauvé par un policier est apparu en premier sur Senego.com – Toute l’actualité sénégalaise.
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    By Cheikh Kandé Le mouvement Sa Deug Deug de Cheikh Tidiane Mbaye est officiellement lancé hier samedi 24 février 2018 à Dakar dans la commune des Hlm. A cet effet, ce grand meeting avec une mobilisation de plus trois mille militants, a vu la présence de hauts dignitaires de l’Apr. A cette occasion, Farba Ngom, parrain dudit mouvement, a informé à l’auditoire que le président Macky Sall sera son dernier patron politique. Très en verbe, toujours droit dans ses bottes quand il s’agit de parler de sa fidélité envers le président de la République Macky Sall. Le parrain du mouvement Sa Deug Deug, conscient des enjeux électoraux qui se pointent à l’horizon telle que la présidentielle de 2019, a invité les membres de la coalition Benno Book Yakaar de s’inspirer de l’action politique de haute dimension du mouvement Sa Deug Deug, dont le responsable est Cheikh Tidiane Mbaye, fils du patron des communicateurs traditionnels, El Mansour Mbaye. Après avoir renouvelé son ancrage dans la vision politique du leader de Benno Book Yakaar et et après avoir remercié chaleureusement le Président Cheikh Tidiane Mbaye et après avoir tirer sur toutes les forces contraires à la politique de son mentor, Farba Ngom de rassurer la réélection du président Macky Sall, au soir de 24 février 2019 et ce, au premier tour. Dans un tout autre registre, déterminé à ne soutenir que Macky Sall, Farba Ngom a indiqué davantage devant l’immense foule venue prendre part à ce meeting, qui soutient son accompagnement au président de la République, que  » Macky Sall sera son dernier patron politique et sans pour autant indiquer les véritables mobiles d’un tel choix. Convaincu de ses propos, à lui de demander à la presse nationale d’archiver cette déclaration car pénétré de son choix et déterminé à le respecter. L’article Farba Ngom :  » Macky Sall sera mon dernier patron politique et… est apparu en premier sur Senego.com – Toute l’actualité sénégalaise.
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    By El Malick SECK Ce samedi soir, Leewtoo productions de Pape Thialiss a régalé le public diourbellois et les amateurs de lutte avec neuf (9) combats. Le grand combat opposait Forza, de l’écurie Fass à Abdou Diouf de l’écurie Wallo. Le sociétaire de Fass a appliqué le slogan de son mentor, Moustapha Gueye et le Walo-walo n’a vu que du feu.L’article (14 photos) – Forza attaque, cogne et gagne Abdou Diouf en 1mn. Le film du combat est apparu en premier sur Senego.com – Toute l’actualité sénégalaise.
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