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    février / 2018 /

    By Couly CASSE Le Chef de l’Etat Macky Sall a reçu la Ministre des relations internationales et des affaires européennes d’Allemagne dont le pays entend renforcer son partenariat économique avec le Sénégal à travers des lignes d’investissement dans des projets porteurs de croissance, en phase avec le PSE.L’article Arrêt sur image: Macky Sall reçoit la Ministre Allemande des relations internationales et des affaires européennes est apparu en premier sur Senego.com – Toute l’actualité sénégalaise.
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    By Mangoné KA Les syndicats des enseignants en lutte tentent de justifier la radicalisation de leur combat, par le mépris et le manque de considération que le gouvernement aurait à l’égard de la fonction enseignante, en leur proposant une augmentation de 10% de leur indemnité de logement ! Ce faisant, ils ne tiennent pas compte que, même cette augmentation de leurs indemnités de logement, contribue à accentuer le déséquilibre dans le système de rémunération des Agents de l’Etat, qui est causé par le recours excessif à la création de nouvelles indemnités et primes, et à leur augmentation, pour une catégorie d’Agents, au détriment de l’augmentation du Point indiciaire qui s’applique à toutes les catégories. Pourtant, à diplôme égal, la Nation a consenti depuis Senghor, un complément sur le salaire de base des enseignants, sans qu’aucune autre catégorie de fonctionnaires n’ait crié à la discrimination ! Mais, c’est avec la libéralisation de l’Economie, sous les contraintes des ajustements structurels, que le gel du Point Indiciaire a fortement détérioré le pouvoir d’achat des agents de l’Etat dans un contexte de forte inflation des prix, et de spéculation foncière et immobilier, avec ses conséquences sur les loyers à usage d’habitat. C’est ainsi que les syndicats d’enseignants, dès la fin des années 80, ont adopté comme plate- forme de lutte, la « valorisation de la fonction enseignante et de l’Ecole publique», montrant ainsi que l’une ne peut pas aller sans l’autre, ni au détriment de l’autre. Mais dans le milieu des années 2000, après avoir consenti une forte augmentation du Point Indiciaire étalé dans le temps, les pouvoirs publics ont eu recours à la pratique de création et d’augmentation des Indemnités et autres Primes, non pas pour valoriser la  » fonction enseignante », mais pour le maintien de certaines catégories d’Agents de l’Etat dans le Service public aux citoyens, sous prétexte d’aligner leurs rémunérations à celles de leurs homologues dans le Privé, pour faire face à la compétition dans le marché des  » Ressources humaines de qualité. En effet, dans le Secteur public de l’Education, le recours aux  » volontaires», puis aux « vacataires et autres contractuels pour satisfaire la demande sociale en Education et Formation du peuple, a créé une nouvelle catégorie d’enseignants sous- payés par rapport à leurs homologues fonctionnaires, et qui, au fur des années, ont représenté plus de 60% des effectifs du Corps enseignant. C’est cette situation d’enseignants dans le Secteur public de l’Education à deux vitesses, qui est à l’origine du déséquilibre dans leur système de rémunération, et qui est à l’origine du malaise persistant dans le milieu scolaire et universitaire. En outre, la rémunération des enseignants fonctionnaires est aussi meilleure que celle de leurs homologues dans le Secteur privé de l’Education, qui préfère développer un marché de  » travail au noir, à la place d’un recrutement d’enseignant rémunéré à la hauteur de celui du Secteur public de l’Education. Ainsi, la discrimination en matière de rémunération dans le Secteur public de l’Education, et le marché « du travail au noir dans le Secteur privé, ont fortement contribué à ladévalorisation de la fonction enseignante, en faisant que l’on devient enseignant, non plus par  » vocation», mais juste pour y « gagner sa vie ! C’est cela qui a fait que, petit à petit, la « valorisation de la fonction enseignante a été déconnectée de la « valorisation de l’Ecole publique», et les méthodes de lutte pour parvenir à l’une, sont le plus souvent au détriment de l’autre, mais, paradoxalement, en faveur du Secteur privé, qui entrave la « valorisation de la  » fonction enseignante » recherchée ! Ainsi, le recours à des méthodes de lutte qui entament significativement le « quantum horaire» dans le Secteur public de l’Education, tout en le bonifiant dans le Secteur privé, avec la pratique du « travail au noir», est véritablement contre- productif, puisqu’ils dévalorisent l’Ecole publique, en faisant de l’Ecole privé le seul recours à un enseignement de qualité, et en même temps, détruit la fonction de l’Education comme  » ascenseur social, pour en faire un  » instrument de reproduction et d’accentuation des inégalités sociales. Aujourd’hui, avec les « Accords signés» avec le gouvernement qui mettent fin progressivement aux inégalités de rémunération et de statuts dans le Secteur public de l’Education, un très grand pas est franchi dans la « revalorisation de la fonction enseignante». Suite à la non- application de ces  » Accords» obtenus après le dépôt  » d’un préavis de 30j », la grève déclenchée par le syndicat pour exiger leur respect, demeure licite, et ne nécessite pas le dépôt un nouveau. Par contre, si de nouvelles revendications sont greffées aux  » Accords non exécutés, l’on a affaire à une nouvelle plate- forme revendicative qui nécessite le dépôt d’un nouveau préavis de 30j pour pouvoir déclencher une nouvelle grève de façon licite. Cependant, puisque toute grève licite entraîne la suspension du contrat de travail, donc une perte de salaires durant le temps de travail non effectué, en abuser pour faire respecter l’application d’Accords déjà signés, peut être contre- productif pour les travailleurs grévistes. C’est pourquoi, dans une telle situation, il est recommandé de recourir à la marche pacifique hors des heures de travail, et des jours ouvrables, pour la réussir sans porter préjudice au travailleur et à son outil de travail. De même, avec la Loi sur la  » baisse des Loyers», un cadre légal de lutte contre la spéculation immobilière est institutionnalisé, et qui devrait mobiliser les syndicats d’enseignants, en collaboration avec les associations de défense des Consommateurs, pour son respect intégral par les bailleurs, si leur objectif véritable est la défense de leurs mandants, qui sont des locataires pour l’essentiel. Le respect stricte de l’application de cette Loi augmente le pouvoir d’achat de tous les locataires, y compris les enseignants, sans entraîner une flambée inflationniste des loyers, contrairement à l’augmentation des indemnités de logement pour une catégorie de travailleurs, .dont l’ampleur balise le terrain à une spéculation sur les loyers à la hausse, enclenchant un cycle infernal d’inflation des loyers, et de luttse pour l’augmentation des indemnités de logement pour rattraper le pouvoir d’achat perdu. Le poids spécifique des enseignants dans le nombre des locataires, constitue une part importante dans le marché de la location, qui rend les loyers très sensibles à l’ampleur de leur demande, occasionnée par une hausse significative de leurs indemnités de logement. Les syndicats d’enseignants ne peuvent pas ignorer cet aspect essentiel de leurs revendications de hausse des indemnités de logement, puisqu’ils comptent en leur sein d’éminents Economistes dans les Universités publiques. Ce qui est incompréhensible, c’est le silence assourdissant de ces éminents Economistes, sur la question de l’augmentation des indemnités de logements, étant donné ses conséquences dans l’accentuation des inégalités dans le système de rémunération des Agents de l’Etat, et son effet inflationniste sur les loyers, alors qu’ils passent, à longueur de journées, à discuter dans les médias, sur le taux de croissance du PIB, et sur la Politique d’endettement du Gouvernement ! Est-ce, par ce que nombre d’entre eux sont des bailleurs ? Pour améliorer l’accès au logement social, les syndicats d’enseignants disposent de  » coopératives d’habitat qui bénéficient de terrains dans les  » Zones d’Aménagement Spécial » (ZAC), comme tous les autres Agents de l’Etat qui en possèdent, et ont accès, au même titre que les autres fonctionnaires, au financement de la  » Direction de la Monnaie et du Crédit ( DMC), et bénéficient du soutien de la  » Banque d’Habitat du Sénégal( BHS) pour le financement de leurs projets d’habitat social. Devant toutes ces alternatives à la hausse des indemnités de logement, qui renforcent l’équité entre les agents de l’Etat, il est erroné de faire croire, que la non satisfaction de cette revendication, signifierait un  » mépris » envers les enseignants, qui seraient victimes de discrimination vis-à-vis des autres Agents de l’Etat au Sénégal. Mais, il est indéniable, que l’entrée des corps dits  » émergents, sous- payés par rapport à leurs homologues enseignants, leur nombre grandissant dans le Service public de l’Education, et le  » travail au noir auquel toutes les catégories d’enseignants ont recours dans le Secteur privé de l’Education, même durant leur grève, ont fini par écorner, aux yeux de l’opinion, leur image de marque historique. C’est à cela qu’il faut mettre un terme, et non à une quelconque hypothétique discrimination entre les enseignants et les autres corps de l’Etat, ou à un mépris de l’Etat envers eux! Mais les  » Accords pour la titularisation progressive dans les corps des fonctionnaires ne suffisent pas, à eux seuls, à cet effet, tant que le  » travail au noir » continue de subsister dans le Secteur privé de l’Education. Il est donc impératif que l’Etat y mette fin, en amenant le Patronat et les Syndicats de ce Secteur, à négocier une Convention collective qui promeut les contrats à durée indéterminée et des salaires compétitifs avec ceux fournis dans le Secteur public, pour mettre fin au  » marché noir. La signature récente d’une Convention collective dans le Secteur privé de l’Education allant dans ce sens, est donc avancée certaine vers l’objectif d’éradiquer cette  » concurrence déloyale dans le marché des ressources humaines de qualité, due au dumping social qui y a longtemps prévalu. Il ne faudrait donc pas, profiter de la période pré- électorale pour la Présidentielle de 2019, politiquement très déstabilisatrice, pour chercher à mettre le gouvernement devant le choix Cornélien entre, » satisfaire la demande d’augmentation significative des indemnités de logement pour les enseignants, avec tous les inconvénients soulevés plus haut, ou  » le vote – sanction que les syndicats d’enseignants vont demander aux citoyens, sous prétexte d’imposer le respect au gouvernement ! Une telle politisation de la revendication syndicale, même au détriment de  » l’Ecole publique et de la  » valorisation de la fonction enseignante pour plus d’équité dans la rémunération des Agents de l’Etat, est civiquement inacceptable. L’Ecole publique et la valorisation de la fonction enseignante ne sont pas à vendanger pour satisfaire des objectifs de conquête du pouvoir politique. * PIT/SENEGAL L’article Lutte des enseignants: évitez de tomber dans la mégalomanie, dans la victimisation! Par Ibrahima SENE* est apparu en premier sur Senego.com – Toute l’actualité sénégalaise.
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    By Lamine MBAYE C’est connu. Ousmane Sonko est devenu un des plus farouches opposants au régime de Macky Sall. Impitoyable dans ses sorties contre le pouvoir, le leader de Pasteef a encore attaqué sans ménagement le Président de la République. Cette fois ci l’ex inspecteur des Impôts égratigne la politique de l’état sur l’éducation. À Monsieur Macky Sall, Président de la République du Sénégal Monsieur le Président, Le 4 mai 2014, à l’occasion de la première édition de la fête des enfants, vous vous êtes adressé à ces derniers sous le ton de la motivation : “je suis la preuve que notre système éducatif fonctionne”. Cette assertion est vraie, puisque, comme moi, vous faites partie de ces fils et filles du Sénégal qui, par la magie et la grâce de l’école publique, ont pu gravir les échelons de la réussite, indépendamment de leurs origines. Malheureusement, vous n’œuvrez pas à donner aux générations actuelles la même opportunité. En effet, il n’est non plus pas exagéré de noter qu’en même temps, vous symbolisez la déchéance (pardon la décadence) de cette école publique qui a valu tant de satisfactions nationales et internationales à ce pays. Votre rapport aux fonctionnaires est fait de mépris, de dédain, de violence et, surtout, de complexe. Il y’a deux ans, vous menaciez de radier plus de trois mille enseignants qui n’avait de tort que de revendiquer la réparation des injustices qu’ils subissent. Quel président sensé peut-il se permettre un tel comportement ! Aujourd’hui encore, vous perpétuez ce même comportement qui n’honore pas la fonction que vous incarnez et le sens de la responsabilité qui doit aller avec. Monsieur le Président, il est très préoccupant que vous ignoriez encore qu’aucun projet de développement économique et social sérieux ne peut se concevoir sans un bon système éducatif au préalable, incluant les aspects pédagogiques, infrastructurels et sociaux. Sauver l’école Sénégalaise vaut-il moins d’attentions et d’efforts que de sauver ALSTOM ou enrichir les multinationales étrangères par nos marchés publics et la gestion calamiteuse de nos ressources naturelles ? Monsieur le Président de la République, – c’est le parent d’élève qui vous interpelle, puisque, contrairement à vous et beaucoup d’autres dans votre entourage, je n’ai pas profité de positions publiques pour envoyer mes enfants dans les plus grandes universités d’Amérique du Nord ou d’Europe : mes enfants sont inscrits dans les lycées publics, auxquels je crois fermement ; – c’est l’acteur politique qui vous interpelle, conscient du rôle et de la place primordiaux de l’école dans toute œuvre de construction identitaire, sociale, économique et culturelle ; POUR UNE FOIS, SOYEZ À LA HAUTEUR DE VOS RESPONSABILITÉS, SAUVEZ CES INNOCENTS ÉLÈVES. ILS NE MÉRITENT PAS VOTRE MÉPRIS, MAIS ONT DROIT AUX MÊMES CHANCES QUE VOS PROPRES ENFANTS. L’article Lettre ouverte: Sonko fusille le Président Macky Sall sur l’éducation est apparu en premier sur Senego.com – Toute l’actualité sénégalaise.
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    By Couly CASSE Force conjointe cherche soutien politique et financier. C’est le nouvel appel lancé ce matin à la conférence des donateurs pour cette force antiterroriste du G5-Sahel. Les présidents des pays membres ; Mali, Niger, Tchad, Mauritanie, Burkina Faso ont fait le déplacement à Bruxelles, une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement européens aussi, pour marquer leur solidarité dans la lutte contre le jihadisme dans la zone sahélienne. La force du G5 avait déjà mobilisé 250 millions d’euros de budget. L’objectif était de dépasser les 300 millions. Mission accomplie. Objectif atteint, puisque la communauté internationale va soutenir la force conjointe du G5-Sahel à hauteur de 414 millions d’euros. L’Union européenne et ses Etats membres participeront pour près de la moitié à ce financement.  » La paix n’a pas de prix dans le Sahel », avait déclaré la cheffe de la diplomatie européenne Federica Mogherini à son arrivée à Bruxelles ce vendredi. L’Union européenne a donc débloqué cette enveloppe supplémentaire de 50 millions d’euros pour la force conjointe du G5 Sahel, censée devenir pleinement opérationnelle en milieu d’année et dont la mission est de lutter contre les groupes jihadistes dans la région du Sahel.  » Il s’agit de donner un avenir aux enfants du Sahel, a insisté le président actuel du G5 Sahel, Mahamadou Issoufou. Une jeunesse qui n’a que deux options à l’heure actuelle : mourir en mer ou répondre à l’appel de bandes criminelles, responsables du trafic d’armes ou du trafic de drogue. » Il faut un financement pérenne, explique Mahamadou Issoufou Mahamadou Issoufou a insisté sur la nécessité d’un financement pérenne.  » La lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée va coûter chaque année quelque 115 millions d’euros et on ne sait pas combien de temps ce combat va durer », a-t-il précisé. Pour le président nigérien,  » la sécurité est un bien public mondial. Nous luttons contre le terrorisme pour les habitants du Sahel, mais aussi pour les habitants du reste du monde nous avons donc besoin de votre soutien ». Deux soldats français de l’opération Barkhane ont encore été tués dans la région mercredi 21 février.  » Un combat qui ne concerne pas que les pays du Sahel. Le terrorisme n’a pas de frontières », a également insisté le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat.  » Il faut donc une mobilisation aussi importante que pour l’Irak et pour la Syrie. C’est une course contre-la-montre , a-t-il poursuivi. Les terroristes de la région vont intensifier leurs attaques. Il faut donc que les financements débloqués arrivent le plus vite possible sur le terrain ». Avec Rfi L’article Réunion du G5 Sahel: 414 millions d’euros de financement dont 50 millions de l’UE est apparu en premier sur Senego.com – Toute l’actualité sénégalaise.
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    By Mangoné KA Diongué n’est pas uniquement l’apanage des femmes. Les hommes aussi savent séduire leurs épouses… Mais comment? Oustaz Alioune Sall en donne les ficelles, ce vendredi sur Sud Fm. Ecoutez: L’article Que signifie Diongué pour un homme? est apparu en premier sur Senego.com – Toute l’actualité sénégalaise.
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    By Abdou GUEYE Découvrez pour le plaisir des yeux le vidéo-clip de Rita Paradis intitulé, « Faléwoma». ça ne peut être que magnifique avec ce tube qui parle d’amour qui doit être protégé et alimenté par la parole. L’artiste internationale qui garde vit a Somone a une voix d’or et une harmonie distinguée. La Sénégalaise a fini de se faire un nom à travers de grandes scènes mondiales… Regarder:  L’article Exclusif – Vidéo: Le nouveau vidéo-clip de Rita Paradis, “Falewoma” est apparu en premier sur Senego.com – Toute l’actualité sénégalaise.
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    By Couly CASSE La sauvagerie de Boffa qui a coûté la vie à treize personnes et les représailles militaires qui s’en suivent actuellement doivent nous rappeler une réalité concrète et palpable : la Casamance, depuis 1982, est un échec patent et cuisant pour tout le monde. Les gouvernements successifs du Sénégal ont échoué à instaurer l’ordre et ramener la paix intégrale dans la zone pendant ces trois décennies. Les opérations militaires, les emprisonnements, les négociations, les accords, les mallettes d’argent n’ont abouti à rien de satisfaisant. Le Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC), irrédentiste, a échoué à tous les niveaux : aucun justificatif juridique ou historique des revendications indépendantistes, aucun territoire gagné autre que se cacher dans la forêt dense et survivre en dehors de toute civilisation par des braquages, enlèvements et trafics, aucune victoire d’aucune sorte depuis 35 ans.Toutes les organisations de la société civile ont lamentablement échoué : les Cadres casamançais, les femmes, les imams, prêtres et autres négociateurs n’ont jamais réussi à recoller les morceaux. Ce qui se passe en Casamance est un conflit de basse intensité qui a instauré une situation délétère de ni guerre ni paix qui plombe la plus riche partie du Sénégal et y empêche tout développement. Kolda est même la plus pauvre région de notre pays. Le cercle vicieux manque d’investissement-chômage et la régression sociale tuent tout le monde dans les trois régions administratives de Ziguichor, Kolda et Sédhiou constitutives de la Casamance naturelle. Les marques et séquelles de tant d’années d’animosité et d’inimité mortifères sont vivaces et vivantes. Ceux qui gagnent dans cet enfer sont ceux qui se nourrissent de sang et de morts : les trafiquants d’armes et autres sangsues de guerre sans scrupules. Pour le Sénégal, c’est une situation à sommes nulles car toutes les parties prenantes sont perdantes. Pourquoi cette chienlit alors que le rapport de forces est clairement en faveur de l’Etat du Sénégal qui possède une armée de métier aux capacités infiniment plus grandes que celles de la rébellion? Certainement que la force brute n’est pas la seule arme efficace en l’espèce. Un conflit de 1982 à 2018, qui dure plus de trente-cinq ans, nécessite une approche innovante. La Casamance pourrait être inscrite dans la Constitution avec un statut autonome renforcé autour de ses richesses culturelles et naturelles. Une grande offensive culturelle et naturelle de l’Etat à prendre de force par la rébellion. A défaut, hélas, il ne restera que les armes. Mamadou Sy Tounkara L’article “La Casamance, un échec collectif” (Par Mamadou Sy Tounkara) est apparu en premier sur Senego.com – Toute l’actualité sénégalaise.
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    By Lamine MBAYE Le débat fait rage de nos jours au Senegal entre un gouvernement qui se glorifie d’un taux de croissance en constante hausse et une opposition qui affirme que ces taux de croissance n’ont pas d’incidence dans l’amélioration de la vie des senegalais. Le taux de croissance calcule l’évolution de l’activité économique d’un pays d’une année sur l’autre. Donc à priori il devrait nous renseigner sur l’amélioration ou non des conditions de vie des populations. Or le taux de croissance se calcule à partir de l’évolution du produit intérieur brut (pib) qui représente la richesse créée à l’intérieur d’un pays qu’elle provienne des résidents ou non. Le pib qui détermine le taux de croissance, mesure la richesse d’un pays sans distinguer celle qui reste effectivement dans ce même pays de celle qui partira par différents canaux. Nous savons tous que l’économie du Senegal est dominé par les multinationales qui rapatrient des sommes considérables dans leur maison mère sous forme de dividendes et d’intérêts environ 200 milliards en 2016. À notre sens si le taux de croissance résultait directement du produit national brut(pnb), il serait plus révélateur sur le niveau de vie de la population. Car le produit national brut (pnb) est un indicateur qui mesure la richesse créée par les seuls résidents à l’inverse du pib. En d’autres termes pour obtenir le pnb on ajoute au pib les revenus réalisés à l’étranger, qui sont transférés dans le pays, et on retranche ceux des revenus réalisés dans le pays qui partent à l’étranger. C’est en ce sens que le pnb est plus pertinent que le pib dans l’analyse économique d’un pays. Et nous savons tous que taux de croissance est le principal indicateur pour suivre l’évolution de l’activité économique sur le plan international. Pourtant ce taux est qui utilisé, manipulé ou interprèté tous azimuts ne provient pas d’un agrégat (pib) reflétant le niveau de revenus qui restent dans le pays. Et c’est ce qui explique l’évolution croissante du taux de croissance du Senegal (exemple :de 3,5 en 2013 à 6,7 en 2016)et en même temps une augmentation de la pauvreté. En principe c’est le contraire qui devrait se passer si l’économie senegalaise n’était pas largement dominée par les filiales de sociétés étrangères. Voilà pourquoi le taux de croissance ne devrait pas demeurer un indicateur sur lequel les senegalais (ou les autres pays où le tissu économique est semblable) pays doivent s’appesantir pour apprécier l’évolution de leur économie. Hawa Abdoul BA L’article Contribution: Pourquoi au Sénégal le taux de croissance n’est pas un indicateur pertinent ? (Par Hawa Abdoul Ba) est apparu en premier sur Senego.com – Toute l’actualité sénégalaise.
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    By Couly CASSE Le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, va présider, vendredi prochain, à Dakar, la cérémonie solennelle d’adoption des lignes directrices sur le traitement judiciaire des dossiers de terrorisme par les présidents de Cours suprêmes de la région du Sahel, a appris l’agence de presse sénégalaise. Cette rencontre qui se tient à 9 heures, à la salle d’audience de la Cour suprême sénégalaise, est organisée sous l’égide de l’Association des hautes juridictions francophones (AHJUCAF), selon un communiqué. Lequel renseigne que la séance solennelle de la déclaration commune attendue de cette rencontre est prévue le même jour, à 17h30. APS L’article Les lignes directrices sur le traitement judiciaire des dossiers de terrorisme, adoptées vendredi est apparu en premier sur Senego.com – Toute l’actualité sénégalaise.
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