Ces pseudos-intellectuels sénégalais: laudateurs ou dames de compagnie du pouvoir
1 janvier 1970 by Logitrans0News
By Babou Touré – Correspondant à Kaolack Est dite INTELLECTUELLE » , une personne dont l’activité repose sur l’exercice de l’esprit, qui s’engage dans la sphère publique pour faire part de ses analyses, de ses points de vue sur les sujets les plus variés ou pour défendre des valeurs, qui n’assume généralement pas de responsabilités directes dans les affaires.
Eu égard à cette définition , peut on parler de concept d’intellectualisme dans notre pays si l’on sait que pratiquement, tous ceux-là censés l’être ou la majorité d’entre eux qui l’incarneraient ont vendu leurs âmes au Diable, pour adopter la posture avilissante et bien rétrograde de dames de compagnie du pouvoir, des pouvoirs dirai-je même, et dont ils se proposent d’accompagner et de servir partout et tout le temps.
Regardons dans le rétroviseur, nous retrouvons cette même classe de pseudos-intellectuels, de véritables prostitués et mercenaires du savoir et de la connaissance, sur la place depuis 1960, jalonnant l’histoire politique et gouvernementale de notre jeune Nation avec de piètres résultats et vivant avec les miettes du contribuable.
En effet, selon le changement de régimes à la tête de notre pays, ils sont à la fois socialistes du PS, libéraux du PDS ou encore APERISTES de L’ APR et sans que cela ne puisse outrement les gêner car la pulsion de leurs ventres est beaucoup plus importante que les aspirations ou espoirs de leurs époques, générations , peuples , dont ils sont censés pourtant être les ardents, garants, sentinelles et défenseurs. Que nenni.
Des intellectuels prostitués, une denrée bien prisée dans notre cher Sunugal. Émile Zola lui avait osé prendre son courage à deux mains, et faire le plaidoyer du prisonnier DREYFUS qui passait inéluctablement au poteau, mais qui devra son salut au célèbre J’ACCUSE de l’auteur de » GERMINAL .
Un intellectuel doit être engagé et très indépendant, garant des intérêts du peuple et des masses laborieuses. Des pseudos-intellectuels, de salons feutrés, d’hôtels 5 étoiles, d’avions en première classe, de laudateurs du Président ou du Prince ou encore de sa femme, voici cette image lugubre et nauséabonde qu’offrent nos intellectuels sénégalais, qui ne peuvent se voir ou s’entrevoir nulle part ailleurs que dans les lambris dorés du pouvoir, à côté du prince dont ils seraient les dames de compagnies.