« Benno Bokk Yakaar », des élections législatives qui sèment le trouble
1 janvier 1970 by Logitrans0News
By Mintou Faye Les élections législatives du 02 juillet 2017 sont depuis quelques jours sources de polémiques.Le problème des législatives n’épargnent pas aussi les camarades du Président Macky Sall au sein de » benno bokk yakaar. Des remous sont notés au sein de la coalition présidentielle.
Certains de l’opposition alignés sous le front » manko wattu senegaal s’offusquent contre les lenteurs notées par rapport aux inscriptions sur les listes électorales avec la nouvelle carte identité biométrique de la CEDEAO. D’autres comme les leaders » Garmis avec le professeur Malick Ndiaye axent la problématique sur la date du 02 juillet qui selon eux, est une date maçonnique et que le régime, est dans une dynamique de combattre l’islam en programmant des élections au deuxième jour du ramadan. » Benno Bokk Yakaar aussi connait des remous causés par ces futures élections législatives.
Le problème est parti d’une histoire de quotas pour les législatives. En effet, au sein de la coalition qui a porté au pouvoir le leader de l’Alliance Pour la République; il y a des partis qui n’y voient plus leurs intérêts. Ils sont considérés comme de petites formations qui ne pèsent pas assez lourds niveau politique. Avec le quota défini les grandes partis auront plus de bénéfices niveau électorat donc prétendre à beaucoup de sièges.
Ici le problème souligné est au niveau du pouvoir de certains partis politiques qui poussent aux allures de champignons et qui pratiquement ne sont que des décors dans des coalitions. Mohamed Diagne, de Synergie Républicaine, a dans une sortie récente, dit que son parti n’acceptera jamais qu’il soit défini de quelconque quantité réglementaire. Ce qui n’est que le début pour des contestations qui sont parties pour bien secouer le » benno qui ces derniers jours connait beaucoup de départs et de critiques internes.
La multiplication des partis politiques est aujourd’hui un fait plus que inquiétant au Sénégal. Les derniers statistiques du ministère de l’intérieur ont révélé qu’il existe actuellement 274 partis et mouvements politiques dans le pays. L’interrogation est de savoir maintenant si ces partis ne sont pas que des décors qui encombrent le milieu politique car certains ne valent rien au niveau électorat aujourd’hui ?