Affaire de la profanation des tombes à Pikine: « Ce n’est pas moi c’est Niasse », dixit le fossoyeur
1 janvier 1970 by Louise Transport0News
By Siré Diagne SENENEWS.COM L’affaire de la profanation des tombes de Pikine commence à livrere ses petits secrets. Le fossoyeur Saer Gningue qui jusque là avait gardé le silence commence à parler. Placé en garde à vue au commissariat de police de Pikine depuis son interpellation, il a été conduit ce mardi au cimetière municipal de Pikine, pour une reconstitution des faits. Acculé par les questions des limiers, le bonhomme a consenti à faire des révélations selon le journal l’Observateur. » Je suis épuisé commissaire, aidez-moi. J’ai reconnu avoir remis en l’état trois tombes, de grâce pardonnez-moi », a répété le mis en cause, durant la reconstitution des faits. » Vous n’avez pas le droit de tenir en otage tout un pays. Dites-nous la vérité, montrez-nous la 4e tombe où le corps de la vieille dame a été exhumé », lui a martelé le commissaire de la police de Pikine. » Je sais que je suis démasqué, je vous demande pardon commissaire, ma famille est dans le désarroi », a répondu le fossoyeur, avant d’ajouter : » Ce n’est pas moi, c’est Niasse ». Des aveux partiels qui n’auront pas aidé à élucider totalement la série de profanations selon Lobs.
Après l’issue de ses 48 heures de garde-à vue, Saer Gningue sera déféré au parquet ce mercredi, pour profanation de tombe. –
L’ouverture d’une information judiciaire semble être la voie la mieux indiquée pour élucider cette affaire dans sa globalité.