Burkina Faso : la France a aidé à évacuer Blaise Compaoré
1 janvier 1970 by Logitrans0News
By Siré Diagne Un jeune montre une carte à l’effigie de Blaise Compaoré qu’il vient de trouver dans la maison de son frère François, après l’annonce de sa démission.
Blaise Compaoré, l’ancien président du Burkina Faso, contraint à la démission, vendredi 31 octobre, face à un mouvement de contestation populaire, a été évacué » sans drame » avec l’aide de la France a ainsi annoncé François Hollande, lundi 3 novembre, depuis le Canada où il est en voyage officiel.
Dès vendredi soir, des militaires, menés par le lieutenant-colonel Isaac Zida avaient pris le pouvoir et s’étaient installés dans le palais présidentiel. Adoubé par les militaires mais contesté par une partie de la rue, Isaac Zida a assuré qu’il voulait mener une transition démocratique » dans un cadre constitutionnel », laissant entrevoir qu’un civil – et non plus un militaire – pourrait prendre la tête de la transition.
15 JOURS POUR RENDRE LE POUVOIR AUX CIVILS
François Hollande a également mis en garde le nouveau pouvoir militaire, estimant que » c’est au pouvoir civil » d’organiser les élections qui devront placer un nouveau politique à la tête du pays.
Lundi soir, l’Union africaine – réunie pour un Conseil de paix et de sécurité en Ethiopie – s’est, elle, chargée de fixer une date butoir, donnant quinze jours aux forces armées pour rendre le pouvoir aux civils, faute de quoi elle imposerait des sanctions.
Le Monde