Congo: Le gouvernement annonce 17 morts
1 janvier 1970 by Logitrans0News
By Amadou L. Mbaye SENENEWS.COM Les violences ayant poussé la veille des milliers d’habitants à fuir les quartiers sud de Brazzaville avaient fait 17 morts. C’est ce qu’a annoncé le gouvernement Congolais qui a accusé un ancien chef de milice, Frédéric Bintsamou, d’être personnellement impliqué dans ces troubles.
Allié politique de cet ancien rebelle, Guy-Brice Parfait Kolélas, candidat malheureux à la présidentielle du 20 mars contre le président Denis Sassou Nguesso, a déclaré à l’AFP qu’il ne se satisfaisait pas de ces explications et réclamé une enquête indépendante.
Selon Thierry Moungalla, porte-parole du gouvernement congolais, 17 personnes (3 agents des forces de l’ordre, 2 civils et 12 assaillants) ont été tuées lundi dans » l’attaque terroriste ayant visé les quartiers sud de la capitale avant l’intervention rapide des forces de l’ordre.
M. Moungalla avait accusé lundi des ex-miliciens Ninjas Nsiloulou d’être à l’origine des tirs d’armes automatiques et détonations ayant réveillé les riverains de cette zone dans la nuit de dimanche à lundi.
Il a renforcé ces accusations en affirmant que le gouvernement disposait de » preuves accablantes de » l’implication active de Frédéric Bintsamou.
La milice Ninja Nsiloulou, aujourd’hui dissoute, a combattu le pouvoir de M. Sassou Nguesso pendant la guerre civile dite du Pool (1998-2003). Son chef, M. Bintsamou, alias le pasteur Ntoumi, a fini par se rallier à M. Sassou Nguesso avant de rejoindre récemment l’équipe de campagne de M. Kolélas.