A Fatick, plus exactement à Dioffior, un village sérère rudement affecté par la salinisation des sols, ce sont plus d’une centaine de hectares qui ont été rendues exploitables grâce à la « digue anti-sel de Baboulaye». Dans cette localité où sont érigées une dizaine d’ouvrages, le sel avait gagné du terrain à tel enseigne que les populations qui s’activaient dans la culture du riz avaient fini par abandonner les rizières pendant près de 30 ans. C’est ce qu’a révélé Abdou Ndong, président de la digue anti-sel de Baboulaye, par ailleurs, patron de l’ensemble des responsables de ces types d’ouvrages, rencontré ce vendredi, en prélude à la journée internationale des forêts qui sera célébrée, à Fimela, une localité de Fatick.