« On peut bien apprendre le Coran sans mendier », a estimé Mimi Touré, l’ancienne Premier ministre
1 janvier 1970 by Logitrans0News
By Babou Touré – Correspondant à Kaolack Le lycée Valdiodio Ndiaye de Kaolack a reçu, hier, un hôte de marque en la personne de l’envoyée spéciale du président de la République Madame Aminata Touré. Elle était venue inaugurer le mur de clôture dudit lycée, cet ouvrage d’une longueur de 900m sur 2,5m a été refectionnée grâce à l’amicale des anciens élèves du lycée dont elle est membre.
Elle revient ici sur tous les aspects de l’actualité nationale. Entretien exclusif.
» Qu’est ce que vous pensez de la tournure qu’a pris la traque des biens mal acquis ?
Les détournements des deniers publics font reculer un pays. La volonté du chef de l’Etat est claire sur ces dossiers. C’est pourquoi, aujourd’hui, il a créé l’OFNAC et renforcé les organes de contrôle étatiques. Pour les dossiers en cours, je ne pourrais pas m’épancher longuement là dessus car je ne suis plus ministre de la justice.
» Le protocole de Reubeuss défraie la chronique. Est ce que vous pouvez nous éclairer par rapport à ce » deal?
Au moment de ce soi disant protocole, j’étais fonctionnaire international à l’ONU donc absente du pays, c’est pourquoi je ne pourrais pas m’avancer là dessus.
» La semaine passée, l’état sénégalais à pris la décision de retirer les talibés de la rue, qu’est ce que vous pensez de cette décision?
Cette décision est salutaire, car laisser des enfants circuler nuit et jour dans les rues est inacceptable. Et avant de prendre cette décision, nous avons eu l’aval et le soutien des chefs religieux sénégalais de Touba et même Tivaoune. Les enfants peuvent apprendre convenablement sans mendier, mon grand père Madiyou Touré est connu ici à Kaolack pour son » dara, nous avons appris le Coran là bas sans pour autant tendre la main.
» Le Haut conseil des collectivités territoriales va être incessamment installé. N’est ce pas encore une institution budgetivore de plus?
Cette institution est une émanation de la volonté populaire clairement exprimée lors du référendum; donc tout commentaire reviendrait à mettre en doute l’expression démocratique des sénégalais.