Peine de mort: Ousmane Seck exécuté en Indonésie
1 janvier 1970 by Logitrans0News
By Babacar Touré A en croire Amnesty international et le New York Times qui ont donné la nouvelle, parmi les prisonniers fusillés cette nuit dans le cadre de la lutte contre les trafiquants de drogues figure un Sénégalais du nom de Ousmane Seck.
Cet homme soupçonné de trafics de drogues était sur la liste d’une trentaine de personnes devant être passée aux armes dont des Français épargnés, jusque-là, grâce surtout à l’intervention de leur gouvernement.
Du côté des africains, le même empressement n’a jamais été observé et le gouvernement sénégalais par la voix de Mankeur Ndiaye, le ministre sénégalais des Affaires Etrangères avait laissé entendre que l’homme qui se disait Sénégalais ne le serait pas « parce qu’il ne parlerait pas Ouolof».
La nationalité de l’homme, pour rappel, avait fait l’objet d’une mémorable polémique entre le ministère des Affaires étrangères et l’association Horizon Sans Frontières qui défend la cause de Sénégalais de l’extérieur.
Par un communiqué parvenu à notre rédaction, M. Boubacar Sèye, le directeur de cet organe a fait savoir qu’ils regrettent, une fois de plus, le manque d’empressement du Sénégal pour défendre l’un de ses fils.
Aussi, l’organisation a fait savoir que « de nombreux sénégalais sont morts dans des circonstances pareilles ou croupissent dans les prisons sans l’assistance spécifique dont ils ont besoin.» Le cas de Mbayang Diop, cette compatriote menacé d’étêtement en Arabie saoudite étant une parfaite illustration.
Aussi, Boubacar Sèye a fait savoir que son organisation « accuse l’Etat du Sénégal de non assistance à personne en danger et demande au ministre d’assumer la responsabilité juridique et morale de cette exécution .»