Burkina Faso: Des fuites dans les rangs du Régiment de Sécurité présidentielle
1 janvier 1970 by Logitrans0News
By senereporter A la faveur de l’arrivée imminente de trois colonnes de l’armée régulière burkinabè à Ouaga, le Régiment de sécurité présidentielle est acculé.
Les heures du Régiment de sécurité présidentielles au pouvoir sont-elles comptées ? Tout porte à le croire. Avec l’arrivée des militaires loyalistes provenant des plusieurs provinces du Burkina (Kaya, Fada, Bobo Dioulasso et Gaoua entre autres villes), Gilbert Diendéré et ses hommes sont dans une position pour le moins inconfortable.
Certains d’entre eux auraient même déposé les armes comme le leur ont demandé dans un communiqué largement repris par les médias les chefs de corps de l’armée régulière burkinabé. C’est du moins ce que le président de la transition par intérim Cherif Sy a confié à Oméga FM.
Pendant ce temps, d’autres éléments du Régiment de sécurité présidentielle auraient choisi la voie la plus facile, c’est-à-dire fuir pour ne pas avoir à répondre de leurs actes. Des burkinabés qui ont dit non à ce nouveau coup de force l’ont payé de leurs vie. A ce jour, on fait état d’une dizaine de morts dans les rangs des manifestants post-putsch.
Ce nouveau rebondissement remet en question les propositions de sortie de crise de la Cedeao. En effet, après trois jours d’après négociations avec les parties concernées par la crise en cours au Burkina Faso, Macky Sall en sa qualité de président en exercice de la Cedeao et son homologue béninois Yayi Boni ont fait des propositions qu’aucune partie n’a encore signé. Le projet d’accord qui propose le maintien de Michel Kafando à la tête du régime transitionnel et l’amnistie des putschistes doit être présenté à un sommet extraordinaire de la Cedeao prévu demain mardi à Abuja, au Nigeria.
Buzz.sn