By El Bachir Ndiaye SENENEWS.COM- Alors que son pays est dans une totale crise politique, la présidente du Brésil, Dilma Rousseff, va se rendre à New York ce jeudi pour signer un traité sur le changement climatique à l’ONU et c’est son vice-président Michel Temer qu’elle soupçonne de conspirer pour sa destitution qui va assurer l’intérim. En effet la situation de la présidente est critique car, elle est accusée par l’opposition d’avoir maquillé les comptes publics en 2014, année de sa réélection, et début 2015 pour masquer l’ampleur de la crise économique. Il y a aussi l’approbation de la procédure de destitution de Dilma Rousseff qui a été votée ce dimanche à la Chambre des députés. Une procédure qui doit maintenant passer au Sénat afin que celui-ci ouvre le jugement sur la destitution ou décide de classer le dossier. Pour sa part, Dilma affirme que cette pratique a été utilisée par tous ses prédécesseurs sans qu’ils soient jamais inquiétés. Mais si jamais le Sénat décide de l’ouvrir,, la présidente sera automatiquement écartée de ses fonctions et remplacée par son vice-président, Michel Temer pour 180 jours.