Destruction de biens appartenant à autrui, violences et voies de fait: Le ’’fou’’ de la RFM libéré pour expertise psychiatrique
1 janvier 1970 by Logitrans0News
By Abdoulaye Fall Le tribunal des flagrants délits de Dakar, a libéré ce mercredi 8 juillet 2015, Abdou Siby, l’homme qui avait fait irruption dans les locaux de la Radio futur média (RFM) pour accuser le journaliste Mamadou Mouhamed Ndiaye d’avoir insulté son marabout.
Les juges ont libéré le prévenu parce qu’ils veulent qu’une expertise psychiatrique soit effectuée et au frais de la famille, pour déterminer son état mental. Agé d’une vingtaine d’années, Abdou Siby, carreleur de son état est présenté par sa famille comme un déficient mental.
A en croire sa mère et son frère, les problèmes psychiatriques du prévenu ont commencé après un séjour de ce dernier au Gabon l’année dernière. D’ailleurs, c’est pourquoi sa famille était obligée de le rapatrier au bout de trois mois.
En attendant les conclusions de l’expert, Abou Siby a déjà renseigné sur son état psychiatrique. A la barre, il s’est contenté de dire que le journaliste de la RFM, Mamadou Mouhamed Ndiaye a insulté son marabout et sa mère. Le reste de ses propos, était incompréhensible.
C’est pourquoi, le ministère public n’a pas jugé utile de poursuivre les débats et de maintenir le prévenu dans les liens de la détention. Surtout que d’après l’avocat du prévenu ce serait risqué de laisser son client en prison vu qu’il s’est déjà bagarré avec ses co-détenus.
Pour rappel, le 17 juin dernier, Abou Siby avait fait irruption à la rédaction de la RFM, aux environs de 16heures, dans un état d’agitation. « Où est Mamadou Mouhamed Ndiaye ? Je vais le descendre !», avait-il menacé. L’intervention du directeur de la radio Antoine Diouf n’a pas calmé Siby car il estimait que le présentateur de la Revue de presse avait commis un blasphème pour avoir insulté son marabout.
Lorsque le journaliste Ndatté Diop a tenté de le maitriser avec l’arrivée de ses collègues, Siby s’en est pris à lui, occasionnant des blessures au journaliste dont les lunettes seront brisées à la même occasion. C’est pourquoi il est poursuivi pour violences, voies de faits et destruction de biens appartenant à autrui.