Fatou Diome invite les lycéens à ne « pas envier la vie en Europe »
1 janvier 1970 by Logitrans0News
By Siré Diagne SENENEWS.COM Elle est devenue une référence pour la majeure partie des élèves ou étudiantes du Sénégal.
L’écrivaine franco-sénégalaise, Fatou Diome, est consciente qu’elle représente e quelque sorte un modèle pour la jeunesse Sénégalaise.
Mercredi dernier la romancière Sénégalaise a rencontré une centaine de lycéens de seconde et de terminale du lycée Seydou Nourou Tall pour des échanges dans le cadre de la 15e édition de la Foire internationale du livre et du matériel didactique de Dakar (FILDAK) qui s’est ouvert hier dans la capitale. L’auteure de » La préférence nationale (recueil de poèmes, 2001) et du roman » Le Ventre de l’Atlantique (2003) a invité ses jeunes frères et soeurs à » garder l’idée d’un avenir positif, ajoutant que » le soleil ne brille pas que pour l’Amérique ou pour la France.
L’écrivaine, née en 1968 à Niodior, dans la région de Fatick, à 120 km de Dakar, a appelé la centaine d’élèves venue l’écouter à ne » pas envier la vie en Europe.
» Je sais bien qu’il y a des gens qui se marient (aux Européens) pour des histoires d’argent ou de papier mais la vie en Europe, c’est parfois la galère, a-t-elle dit.
» Quand j’étais une bonne (fille de ménage) à Dakar ou en Gambie et que je disais que je veux être institutrice, tout le monde riait, raconte-t-elle aux lycéens, ajoutant : » Peut-être le prix Nobel de mathématiques est dans cette salle. Que savons-nous ? » .
Docteur en philosophie et littérature, Fatou Diome a partagé avec les lycéens l’influence qu’a eue Mariama Ba (auteure d’Une si longue lettre) sur elle et sa passion pour le journalisme.
» Je ne savais pas que j’allais devenir écrivain. Je voulais devenir journaliste comme Sokhna Dieng (ancienne journaliste à la télévision nationale sénégalaise) ou être professeure de français, a-t-elle confié.