France: un « autre » attentat avorté de justesse
1 janvier 1970 by Logitrans0News
By Ankou Sodjago Le » commando » de femmes arrêtées jeudi 8 septembre s’apprêtait bien à commettre un attentat en France. Il était » téléguidé » par des jihadistes du groupe État islamique depuis la Syrie, a annoncé ce vendredi 9 septembre le procureur de Paris, François Molins, lors du point sur l’enquête ouverte après la découverte dimanche à Paris d’une voiture chargée de bonbonnes de gaz. Des connexions ont été établies entre ce » commando et les précédentes attaques jihadistes de Magnanville, en juin, et Saint-Etienne-du-Rouvray, en juillet.
Le » commando terroriste » de jeunes femmes démantelé après la découverte, dimanche au cœur de Paris, d’une voiture contenant des bonbonnes de gaz, avait pour objectif de » commettre un attentat, a déclaré vendredi 9 septembre le procureur de Paris.
» Le passage à l’acte par des jeunes femmes, téléguidées par des individus se trouvant en Syrie dans les rangs de l’organisation terroriste Daech, démontre que cette organisation entend faire des femmes des combattantes », a ajouté François Molins.
Il assure que des connexions ont été établies entre ce » commando » et les précédentes attaques jihadistes de Magnanville, en juin, et Saint-Etienne-du-Rouvray, en juillet. Sarah H., 23 ans, interpellée jeudi soir à Boussy-Saint-Antoine (Essonne) et » connue des services spécialisés comme étant particulièrement liée à la mouvance jihadiste », était l’ » ancienne promise de Larossi Abballa, auteur de l’attentat de Magnanville, et d’Adel Kermiche, auteur de l’attentat de Saint-Etienne du Rouvray », a expliqué François Molins. En outre, Mohamed Lamine A., 22 ans, interpellé jeudi soir aux Mureaux (Yvelines), » connu des services comme un individu particulièrement radicalisé, est le » frère d’un mis en examen écroué » dans le dossier de Magnanville.
Enfin, une adolescente de 15 ans, fille d’une des trois femmes appartenant au commando, a été interpellée vendredi matin, a annoncé François Molins.
Avec RFI