Grève des transporteurs: les régions payent les pots cassés
1 janvier 1970 by Logitrans0News
By Malang Toure La grève des transporteurs est un mouvement d’humeur que certains chauffeurs désapprouvent. Dans toutes les régions du Sénégal, le mouvement est largement respecté par les transporteurs. Les populations vaquent à leurs occupations avec les moyens de bord.
Dans la capitale du rail, les moyens de transport varient selon la distance. Les minibus » Tata qui assuraient la liaison Thiès-Dakar sont remplacés par les bus. En ce qui concerne l’intérieur de la ville, les tarifs des taxis ne sont pas à la bourse de tout le monde car les taximen ont profité de la situation pour augmenter les coûts de transport. La majorité des usagers se rabattent sur les motos » Jakarta. Une vieille dame de 67 a pris une moto » Jakarta pour se rendre à son lieu de travail. Elle s’est confié en ces termes : « Je sais que c’est risqué à mon âge, mais je n’ai pas le choix, car je dois respecter mes engagements».
C’est le même décor dans la région Sédhiou -au sud du pays. Les conducteurs de motos remplacent les véhicules à l’intérieur de la ville, mais aussi sur les liaisons entre les villages. Sous les eaux de pluie, les riverains sont obligés d’attendre. Certains se retrouvent avec les habits et les bagages mouillés. Ils disent ne pas être au courant de la grève.
Les personnes interrogées dénoncent le comportement des chauffeurs, car pour la plupart d’entre elles, les motos » Jakarta sont dangereuses. L’une d’entre elles dit: » Vue l’état des routes, il est anormal que les conducteurs partent en grève en mettant nos vies en danger. Dans cette localité, où il n y a même pas de route, la circulation devient dangereuse, et c’est pire avec les motos qui sont à la quête perpétuelle de clients.
Sur un autre registre, les pluies diluviennes représentent aussi un réel danger pour les sudistes qui ont manifesté leur désaccord sur la situation qui sévit depuis hier dans l’ensemble du territoire.