By Coumba Ndoffene Diouf Le déficit des ressources humaines et le manque d’appareils et de matériels constituent un véritable casse-tête pour les blouse blanches du centre hospitalier régional de Kolda. Les spécialistes de la santé et les populations du Fouladou demandent à l’Etat de leur venir en aide, afin que l’hôpital puisse  » guérir ses maux et satisfaire la demande sociale. Le bloc opératoire manque de matériels et d’effectifs Au sein de l’hôpital, parmi les services les plus éprouvés, il y a le bloc opératoire. D’ailleurs les techniciens supérieurs en anesthésie et réanimation crie leur ras-le-bol. Il manque de matériels médicaux et d’effectifs alors que les patients ne cessent d’affluer. Le casse-tête des évacuations tardives  » Vous avez touché la plaie du doigt, s’exclame un technicien, dès que le sujet est abordé.  » Vraiment! Les évacuations tardives notre tache. Par exemple, s’il s’agit d’Aunimatum rétro plasintum. On est souvent confronté à un problème de saignement. Le malade saigne à la maison de telle sorte que, quand il nous parvient, son taux de globules blancs est trop bas.  » Il arrive d’opérer et que le courant coupe En cette période d’hivernage, les coupures d’électricité sont récurrentes et l’hôpital est aussi confronté à un problème électricité qui tombe toujours en panne.  » Voila presque un à deux mois que les techniciens supérieurs en anesthésie et réanimation n’ont pas installé de malades en programme pré-réglé.  » Le matériels médical est vétuste A ces problèmes viennent s’ajouter d’autres au niveau de la réanimation. Le responsable du bloc opératoire, Dr Emmanuel Kazub Wengué, pointe lui la vétusté du matériel médical.  » Le minimum de matériel pour travailler, ce sont des matériels qui datent de la création de l’hôpital. Ce matériel commence à être usé et vieux. Mais aussi noua n’avons pas du tout ce dont nous avons besoin. L’accueil fait défaut à l’hôpital Comme nombre de structures sanitaires dans le pays, celle de Kolda a un vrai problème d’accueil des malades.  » Les blouses blanches de l’hôpital régional ne nous respectent pas. Regardez, depuis plus d’une heure, ils nous font attendre. Ils ne nous regardent même pas. Regardez, certains parmi eux sont dans cette salle en train de regarder la télévision. Ce n’est pas normal, martèle Boubacar Baldé, un accompagnant trouvé dans le hall de la médecine générale. Source: Enquête