By Fatou Sakho SENENEWS.COM- En prélude de la journée mondiale de lutte contre le paludisme prévue ce lundi 25 avril, le ministère de la santé a animé un point de presse pour revenir sur les jalons posés. Pour cette année le Sénégal a choisi comme thème  » En finir pour de bon avec le paludisme ». Ce point de presse animé en collaboration avec l’association des journalistes en santé a été l’objet de présenter les résultats positifs, ce qui reste à faire et les objectifs fixés. Le taux de mortalité due au paludisme a considérablement reculé de 60%, toutes tranches d’âge confondues et de 65% chez les enfants de moins de 5 ans entre 2000 et 2015. Toujours comme résultats satisfaisants, Il est prouvé que l’indice du paludisme (le nouveau cas parmi les populations exposées) a baissé de 37% à l’échelle mondiale. La prévalence parasitaire est passée de 5,9 à 1,2%. Cependant le Sénégal a enregistré, à lui seul en 2015, 492.300 cas et 526 décès de cette maladie. Aussi, l’évolution de la prévalence parasitaire de 2009 à 2015 classe toujours le Sénégal parmi les pays de l’Afrique Sub-saharienne où le paludisme est endémique et constitue un problème de santé. Faut-il souligner cependant que ce fardeau a connu une régression significative de plus de 50% entre 2009 et 2015. En 2016, un recul net de la maladie dans certaines zones a été noté. Mais le paludisme reste toujours un lourd fardeau dans certaines régions du pays. Les premières sont les zones de pré élimination et les secondes sont les zones de contrôle. Le ministre de la santé a élaboré un nouveau plan stratégique national 2016- 2020. Ce nouveau plan prévoit un accès universel au paquet d’intervention, des actions ciblées dans les zones de forte et de faible incidence. Mais aussi et surtout une approche communautaire pour l’amélioration des capacités de coordination et gestion, et le renforcement durable du système de santé. Le ministère sénégalais de la santé et de l’action sociale s’est aussi fixé comme principaux objectifs d’ici 2020 de réduire l’incidence du paludisme d’au moins 75%, réduire la mortalité liée à la maladie d’au moins 75% et interrompre la transmission locale dans les districts de la zone nord. Pour la journée du 25 avril, il est prévu une visite des journalistes en santé à Richard Toll.