Kaolack : Déguerpissement de cantines à Médina Baye, l’école élémentaire enfin soulagée
1 janvier 1970 by Logitrans0News
By Mamoune Tine Il est 15h aux alentours de l’école élémentaire El Hadji Ibrahima Niasse de Médina, l’endroit si grouillant à cette heure est aujourd’hui calme comme un cimetière. Des amas de gravats s’étalent à perte de vue, les bulldozers de la mairie de Kaolack assistés du Préfet et des deux commissariats de Ndorong et celui du centre sont passés par là.
Au niveau des propriétaires d’échoppes et magasins ont entonnent la même rengaine : » On nous a pas averti. Nous payons régulièrement nos taxes et impôts donc nous méritons plus d’égard, clament-ils en chœur.
A.N, restauratrice, enfonce le clou. » Ils n’ont même pas laissé les clients finir leur déjeuner, c’est irresponsable et irrespectueux, avance-t-elle les yeux larmoyants, dépitée sans doute par la visite impromptue des autorités municipales.
Du côté de l’administration notamment le Préfet, les commissaires de police et les représentants de la mairie l’on se refuse à tout commentaire, c’est silence radio. A Mamadou Moustapha Diop, directeur de l’école élémentaire El Hadji Ibrahima Niasse qui était encerclée par les cantines, de dire que » ça fait des mois que j’écrivais aux autorités, je leur faisais état de l’insécurité qui guettait les 1197 élèves de notre établissement. A 8h et 13h, nous étions sur le qui-vive dans l’école, nous avions toujours peur pour les enfants face aux dangers que représentaient ces installations anarchiques autour de l’école.
Pour lui ce n’est que justice qui vient d’être rendue aux potaches. » Le ciel a exaucé nos prières. Au-delà de l’insécurité, la pollution sonore aussi empêchait aux élèves de se concentrer en classe, conclut-il.
Après Médina Baye, la question qui est sur toutes les lèvres des kaolackois, est de savoir si les cantines qui encerclent les écoles Hamid Kane et Guedel Mbodji de Léona connaîtront le même sort.