L’Etat au chevet des industries sénégalaises
1 janvier 1970 by Logitrans0News
By Thioro Sakho Intervenant devant les députés à l’occasion du vote du budget de son département qui s’élève approximativement à 4 milliards 366 000 000 millions de francs CFA pour l’année 2017, Aly Ngouille Ndiaye, le ministre de l’Industrie et des Mines, a réaffirmé la volonté de l’Etat d’accompagner les activités des entreprises industrielles.
En effet, le ministre de l’industrie et des mines considèrent » les petites et moyennes industries (PMI), les activités de transformation, les agro pôles, les parcs industriels comme un maillon important du Plan Sénégal émergent (PSE).
A Aly Ngouille Ndiaye de préciser que cet accompagnement devrait concerner la petite industrie du quartier ou du village jusqu’à la grande industrie laquelle est principalement composée des industries minières.
Néanmoins, « des études visant à relancer les unités de transformation sont lancées» le ministère de l’Industrie et des Mines soutenant ainsi que » le travail a été fait en rapport avec pratiquement tous les ministères comme l’Elevage et l’Agriculture.
De même, un fond a été mis en place pour accompagner les unités de transformation après la création par l’Etat, des institutions bancaires telles que, la Banque nationale de développement économique (BNDE) et le Fonds souverain d’investissements stratégiques (FONSIS).C’est ainsi qu’on avait constitué un fonds de garantie d’un milliard qui devait servir comme effet de levier à la BNDE pour financer les projets répertoriés sur l’ensemble du territoire. Dans ce cadre-là, nous sommes en train de faire des évaluations pour voir combien, il y a de pipelines concernant ces petites industries, a expliqué Aly Ngouille Ndiaye.
Le ministre de l’Industrie et des Mines dit attendre les résultats de l’étude qualitative que son département a commandé auprès de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), soulignant que celle quantitative est déjà faite.
Répondant aux questions des députés qui ont plaidé pour la consommation de produits locaux sénégalais, il a indiqué que les matières premières sont généralement importées.
Même si la matière première existe, il faut de la technologie et de l’énergie. C’est un ensemble, a-t-il dit, relevant toutefois des contraintes se rapportant au coût de l’énergie, des facteurs de production, la cherté de l’électricité.
» Il y a d’autres contraintes qui n’ont rien à voir avec les matières premières qui doivent être prises en compte, a souligné le ministre.
Aly Ngouille Ndiaye a relevé que beaucoup d’efforts ont été faits depuis 2012, citant la transformation en jus de la mangue sénégalaise, ajoutant que d’autres initiatives sont en cours pour des produits comme l’oseille (bissap, en langue wolof).
Selon le ministre de l’Industrie et des Mines, ces initiatives » doivent être soutenues par des infrastructures, mais aussi une politique définie par le gouvernement pour accompagner les investisseurs.