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    L’impact du Magal sur le déplacement des Dakarois

    1 janvier 1970 by Logitrans0News

    By Coumba Ndoffene Diouf Le Magal paralyse le secteur du transport en commun dans la capitale sénégalaise. Quelques jours avant et quelques jour après l’événement, les populations de Dakar peinent à vaquer normalement à leurs occupations. De l’avis d’un receveur, les 2/3 des bus Tata sont partis à Touba. S’agissant des « Ndiaga Ndiaye», ils sont presque introuvables. Les quelques cars qui restent à Dakar assurent, avec les bus 3D, le déplacement des citadins. Dans ce reportage effectué à un arrêt bus situé sur la VDN, les Dakarois exposent leurs soucis. Il est 9 heures passées de quelques minutes à la Voie de dégagement Nord communément appelée VDN. Arrivé au niveau d’un arrêt bus, nous avons trouvé des personnes qui patientent. Ils n’ont pas encore trouvé un moyen de transport pour rallier leurs lieux de travail. A la question de savoir si le Magal a impacté sur le trafic routier, notamment le transport en commun, les réponses sont les mêmes. Moussa Ba, un cinquantenaire vêtu d’un grand boubou bleu avec son cartable à la main se confie en premier. « Effectivement, il y un manque de véhicules. Cela fait 30 minutes que je suis là et les rares voitures qui s’arrêtent sont pleines. Les autres cars ne s’arrêtent même pas car ils font le plein depuis leur point de départ. Là on remarque comme tout le monde qu’il y a effectivement une rareté des moyens de transport en commun. Cela impacte négativement sur notre travail. Par exemple je devais être à 8 heures à mon lieu de travail. Mais quelle heure fait-il actuellement (en regardant sa montre) ? Il est 10 heures moins», s’est-il soucié. Même son de cloche chez Amadou Sow, un jeune homme de taille élancée, habillé d’un jean bleu et d’une lacoste blanche. Mais, il juge la situation normale: « Naturellement, en période de Magal Dakar se vide de ses habitants. Ce départ massif de personnes (qui sont transportées par les voitures) explique la rareté des véhicules. C’est tout à fait normal. Ça se passe comme ça chaque année. Cependant, il y a des conséquences sur nos activités. Vous savez, c’est le déplacement qui fait marcher un pays. Naturellement, s’il y a un manque de voitures, il y aura forcément des gens qui vont le sentir: retard pour aller au travail, difficultés pour renter le soir etc.» Cette jeune fille de teint clair trouvée à l’arrêt donne son opinion, mais dans l’anonymat. « Je constate que les voitures sont rares. Je suis là depuis un moment. Mais à chaque fois qu’un « car rapide» ou un « Ndiaga Ndiaye» approche, il est rempli. Du coup je ne peux pas rentrer dedans et je suis obligée d’attendre encore. Je crois que je vais prendre un taxi pour pouvoir arriver à temps à l’endroit où je dois me rendre si non, je serais en retard. Cette situation nous entrave doublement : une perte en temps et en argent, a laissé entendre la demoiselle.
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